Catégorie : Fiches grammaire

Le genre des mots: le masculin et le féminin | Français-rapide.fr

👉 Le genre des mots: le masculin et le féminin

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Règle générale

Les noms communs et les noms propres ont un genre, masculin ou féminin. Il est déterminé par :

*L’article qui les prĂ©cède : le, la, un, une etc.

Exemples :

  • Le cheval (l’article « le » indique le masculin).
  • Une maison (l’article « une » indique le feminin).

*Leur suffixe (suite de lettres se trouvant Ă  la fin d’un mot). Voir des exemples dans la suite de la fiche.

Le genre des noms de choses

Le genre de ces noms n’obĂ©it Ă  aucune règle prĂ©cise.

On peut simplement dire que, en règle générale, les noms de choses se terminant par les suffixes suivants sont masculins :

Les suffixes en « ier »

: un sablier, un encrier, un sorcier etc.

Les suffixes en « oir »

: un miroir, un tiroir etc.

Les suffixes en « on »

: un blouson, un bouton etc.

Les noms se terminant par les suffixes suivants sont le plus souvent féminins

Les suffixes en « sion » et « tion »

: la télévision, une précision, une création, une traduction etc.

Les suffixes en « ure »

: une blessure, une peinture etc.

Les suffixes en « ade »

: une marmelade, une parade etc.

Ce ne sont lĂ  que quelques exemples. Pour ĂŞtre sĂ»r du genre d’un nom de choses, le mieux est de consulter un dictionnaire.

Le genre des noms d’animaux

Les noms d’animaux ne variant pas en genre

Le mĂŞme nom sert Ă  dĂ©signer le mâle et la femelle. Pour les distinguer, on ajoute « mâle » ou « femelle » au nom de l’animal.

Celui-ci peut ĂŞtre masculin :

Exemple : un zèbre mâle, un zèbre femelle.

Il peut être féminin :

Exemple : Une souris mâle, une souris femelle.

Les noms d’animaux variant en genre

*Pour obtenir le fĂ©minin de certains noms d’animaux, il suffit d’ajouter un e Ă  la terminaison du nom masculin, parfois en redoublant la consonne.

Exemples :

  • Un lapin, une lapine
  • Un chien, une chienne

*Parfois, il faut modifier la dernière consonne du nom masculin et rajouter un e.

Exemple : Un loup, une louve.

*Dans de nombreux cas, le nom féminin est complètement différent du nom masculin.

Exemples :

  • Un cheval, une jument
  • Un coq, une poule
  • Un lièvre, une hase

Le genre des noms propres

Très souvent, il n’existe pas de règles prĂ©cises pour dĂ©terminer le genre des noms propres.

*Les noms de pays prennent le masculin ou le fĂ©minin, selon l’usage.

Exemples : La Belgique, le Danemark, le Royaume-Uni, la France etc.

*L’usage est Ă©galement hĂ©sitant pour les noms de villes.

-Si ce nom est prĂ©cĂ©dĂ© d’un article, il indique le genre.

Exemple : La Rochelle est féminin.

-Sinon, le genre est indifféremment masculin ou féminin.

Exemple : Paris est beau ou Paris est belle.

*Les noms de fleuves et de rivières sont féminins (la Loire, la Garonne etc) ou masculins (le Rhône, le Gange etc).

*En principe, les noms de bateaux sont masculins (le France) et les noms de voitures féminins (une Mercédès, une Clio etc). Mais il y a des exceptions.

Remarque : Nous n’avons citĂ© que quelques exemples de noms propres.

Les noms Ă  double genre

*Certains noms se mettent à la fois au masculin et au féminin. Mais, en changeant de genre, ils changent aussi de sens.

Exemples :

  • Un moule (ustensile de cuisine), une moule (mollusque).
  • Un tour (de magie), une tour (construction.
  • Un livre (pour lire), une livre (monnaie ou unitĂ© de poids).
  • Un vase (pour les fleurs), la vase (boue) etc

*Certains mots ont un genre au singulier et un autre au pluriel. C’est le cas des mots « amour », « orgue » et « dĂ©lice ».

Exemple :

  • Un premier amour (masculin) est toujours inoubliable.
  • Il se souvient de ses premières amours (fĂ©minin).

Le féminin des noms de métiers, titres et fonctions

*Certains noms de métiers prennent un e au féminin.

Exemple : Un marchand, une marchande.

*Le féminin des noms de métiers en « er » ou « ier » se forme avec un accent grave sur le premier « e » et un « e » final.

Exemples :

  • Un berger, une bergère.
  • Un charcutier, une charcutière

*Le fĂ©minin est parfois marquĂ© par le redoublement de la dernière consonne du nom masculin, Ă  laquelle s’ajoute un e.

Exemple : Un mécanicien, une mécanicienne.

*Les noms de métiers en « eur » prennent la terminaison « euse » ou « eure » au féminin.

Exemple :

  • Un soudeur, une soudeuse.
  • Un professeur, une professeure.

*Les noms en « teur » prennent la terminaison « teuse » ou « trice ».

Exemples :

  • Un monteur, une monteuse.
  • Un prĂ©cepteur, une prĂ©ceptrice

*Certains noms de mĂ©tiers ne varient au fĂ©minin que par l’article qui les prĂ©cède.

  • Un juge, une juge.
  • Un artiste, une artiste

Remarque : le fĂ©minin « cheffe » (fĂ©minin de « chef ») est souvent admis par l’usage actuel.

Liste de mots sur lesquels on fait souvent des erreurs de genre

Beaucoup de gens hĂ©sitent sur le genre de certains mots. On peut s’en souvenir en apprenant par cĹ“ur le genre de ces mots ou en les retrouvant dans ses lectures.

*Voici une liste, non exhaustive, de ces mots :

  • Un alvĂ©ole
  • Un armistice
  • Un astĂ©risque
  • Un chrysanthème
  • Un effluve
  • Une Ă©pithète
  • Un esclandre
  • Une oasis
  • Une orbite
  • Un ovule
  • Un tentacule
  • Un testicule

Remarque : Les adjectifs associés au mot « gens » sont masculins ou féminins en fonction de leur place dans la phrase.

Exemple : Ces vieilles (féminin) gens sont fatigués (masculins).


► Leçons suivantes : 

Tableau des pronoms | Français-Rapide

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Tableau des pronoms possessifs

  SINGULIER PLURIEL
Masculin FĂ©minin Masculin FĂ©minin
Je Le mien La mienne Les miens Les miennes
Tu Le tien La tienne Les tiens Les tiennes
Il / elle Le sien La sienne Les siens Les siennes
Nous Le nĂ´tre La nĂ´tre Les nĂ´tres
Vous Le vĂ´tre La vĂ´tre Les vĂ´tres
Ils / elles Le leur La leur Les leurs

📌 Note : il faut mettre l’accent circonflexe ^ sur le o : ô.


► Leçons suivantes : 

Tableau des déterminants | Français-Rapide

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Tableau complet de tous les déterminants:

DĂ©terminants Exemples
Les déterminants définis
le (l’ devant une voyelle ou un h muet) le chien, l’hĂ©licoptère
la (l’ devant une voyelle ou un h muet) la montre, l’abeille
les les voitures
Les déterminants définis contractés
au (à + le) une crêpe au chocolat
aux (à + les) une soupe aux légumes, une tarte aux fraises
du (de + le) elle boit du lait
des (de + les) des gens, depuis des années
Les déterminants possessifs
mon mon téléphone
ma (mon devant une voyelle ou un h muet) ma mère, mon arrière-grand-mère
mes mes stylos
ton ton stylo
ta (ton devant une voyelle ou un h muet) ta gentillesse, ton aide
tes tes souliers
son son appel
sa (son devant une voyelle ou un h muet) sa grande habileté, son habileté
ses ses bottes
notre notre chambre
nos nos voisins
votre votre thé
vos vos bagages
leur leur café
leurs leurs enfants
Les déterminants démonstratifs
ce (cet devant une voyelle ou un h muet) ce tableau, cet avion
ce…-ci (cet…-ci devant une voyelle ou un h muet) ce tableau-ci
ce…-là (cet…-là devant une voyelle ou un h muet) cet homme-lĂ 
cette cette horloge
cette…-ci cette image-ci
cette…-lĂ  cette montre-lĂ 
ces ces modifications
ces…-ci ces feuilles-ci
ces…-lĂ  ces yeux-lĂ 
Les déterminants interrogatifs
quel Il se demande quel sac prendre.
quelle Quelle route devrais-je emprunter?
quels Ils ont identifié quels cas semblaient problématiques.
quelles Quelles surprises nous réservent-ils?
combien de Combien de participants assisteront à la conférence?
Les déterminants exclamatifs
quel Quel plaisir de vous revoir!
quelle Quelle surprise!
quels Quels changements!
quelles Quelles belles photos!
combien de Combien de fois devrais-je te le dire…
que de Que de bons souvenirs !
Les déterminants relatifs
lequel DĂ©couvrez lequel gagnera son coeur.
laquelle Voyez la vitesse à laquelle le temps défile.
lesquels Ils vous diront lesquels sont de confiance.
lesquelles Veuillez préciser lesquelles seront conservées.
Les déterminants relatifs contractés
auquel (à + lequel) Chaque Ă©lève choisit l’atelier auquel il souhaite participer.
auxquels (à + lesquels) Il existe quelques challenges auxquels faire face.
auxquelles (à + lesquelles) Ce sont les questions auxquelles nous sommes confrontés.
duquel (de + lequel) Le combat dure deux heures, au terme duquel les français triomphent.
desquels (de + lesquels) Ce sont les mots-clés autour desquels je bâtis ma philosophie.
desquelles (de + lesquelles) La taille du missile limite les plateformes à partir desquelles il peut être lancé.
Les déterminants indéfinis
(bon) nombre de (bon) nombre d’athlètes
assez de assez de pain
aucun aucun déchet
aucune aucune annonce permise
aucunes aucunes fiançailles célébrées
aucuns aucuns honoraires
beaucoup de beaucoup de bruit
bien de la bien de la chance
bien des bien des années
bien du bien du bonheur
certaines certaines habitudes
certains certains aliments
chaque chaque partie
des
de
d’ (devant une voyelle ou un h muet))
des outils
de nouveaux gants
d’importants changements
diffĂ©rentes diffĂ©rentes catĂ©gories d’emploi
différents différents atouts
divers divers pays
diverses diverses clauses
la plupart des la plupart des personnes
n’importe quel n’importe quel homme
n’importe quelle n’importe quelle sauce
n’importe quelles n’importe quelles activitĂ©s
n’importe quels n’importe quels jeux
nul nul impact
nulle nulle part
nulles nulles funérailles annoncées
nuls nuls frais
pas un pas un sou
pas une pas une fois
peu de peu de gens
plus de plus de lait
plusieurs plusieurs émotions
quelque quelque importance
quelques quelques mois
tellement de tellement de monde
tous tous les jours
tout tout enfant de plus de trois ans
toute de toute façon
toutes toutes les fleurs
trop de trop de vent
un un arbre
une une tempête
Les déterminants partitifs
du (de l’ devant une voyelle ou un h muet) du pain, de l’air
de la (de l’ devant une voyelle ou un h muet) de la peine, de l’eau
des des épinards, des pâtes
Les déterminants numéraux
un un chien
une une banane
deux deux cadeaux
trois trois pantalons
quatre quatre pattes
dix dix billes
trente-huit trente-huit bateaux
cent cent jours
mille mille jours

 

► Leçon suivante : Le groupe nominal

La fonction complĂ©ment: c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 La fonction complĂ©ment: c’est quoi ?

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Comme son nom l’indique, le complĂ©ment est un groupe de mots qui complète un autre terme. Il peut s’agir d’un nom, d’un adjectif, d’un verbe, d’un pronom ou encore d’un adverbe.

Exemple : Le coureur est content d’avoir gagnĂ© la course (« d’avoir gagnĂ© la course » est complĂ©ment de l’adjectif « content »).

En principe, le complĂ©ment n’est pas indispensable Ă  la comprĂ©hension de la phrase. Ainsi, pour reprendre l’exemple prĂ©cĂ©dent, la phrase « Le coureur est content » se suffit Ă  elle-mĂŞme. Le complĂ©ment ne fait que la prĂ©ciser.

Les différents compléments

Il existe en effet plusieurs sortes de compléments :

Le complément de nom

Le complément de nom est un groupe de mots (ou groupe nominal) qui complète un autre nom.

Exemple : Jean est le père de la mariée (« de la mariée » est le complément du nom « père »).

Dans ce cas, le complĂ©ment est un nom commun (« mariĂ©e »), reliĂ© Ă  l’autre nom (« père ») par une prĂ©position (« de ») et un article (« la »).

Le complément de nom peut être aussi un adverbe:

Exemple : Les voitures d’autrefois Ă©taient plus solides (« Autrefois » est le complĂ©ment du nom « voiture »).

Il peut ĂŞtre un verbe :

Exemple : Ce sont des bonbons à croquer (« Croquer » est le complément du nom « bonbons »).

Le complĂ©ment de l’adjectif

Il complète un adjectif et en précise le sens.

Exemple : Ce rocher est difficile Ă  escalader (« à escalader » est le complĂ©ment de l’adjectif « difficile »).

LĂ  encore, le complĂ©ment est reliĂ© Ă  l’adjectif par des prĂ©positions comme « à », « avec », « contre », « pour »…

Exemples :

  • Sois plus aimable avec ton frère
  • La maison est protĂ©gĂ©e contre le vol

Le complément du verbe

Le complément du verbe est un mot ou un groupe de mots qui le complètent et en précisent le sens. Il en existe plusieurs sortes :

Le complĂ©ment d’objet direct (COD)

Le COD complète le verbe de manière directe, sans être relié à lui par une préposition. Il permet de répondre à la question « quoi » ou « qui ».

Exemple : Jean emmène sa voiture au garage (« sa voiture » est le COD du verbe emmener. Question : Jean emmène quoi au garage. Réponse : sa voiture).

Le COD peut ĂŞtre un nom, un groupe de noms, un verbe Ă  l’infinitif ou encore une proposition (c’est-Ă -dire une partie de la phrase. Exemple : j’attends que le bus passe. La proposition « que le bus passe » est le COD du verbe attendre).

Remarque : Le COD peut être remplacé par un pronom personnel.
Exemple : On peut remplacer « ils ont pris l’avion hier » par « ils l’ont pris hier ». « L’avion » et « l' » sont tous deux COD du verbe prendre.

Le complĂ©ment d’objet indirect (COI)

Le COI complète le verbe de manière indirecte, en étant relié à lui par une préposition. Il permet de répondre aux questions « de qui », de quoi » ou « à qui », « à quoi ».

Exemple : Jean parle à son frère (« à son frère » est le COI du verbe parler. Question : Jean parle à qui? Réponse : « à son frère »).

Le complĂ©ment d’objet second (COS)

Le COS complète un verbe qui a dĂ©jĂ  un COD. Il est reliĂ© Ă  ce COD par une prĂ©position (« à » dans l’exemple suivant), sauf quand il est remplacĂ© par un pronom.

Exemple : Il indique la route à un passant (« La route » est le COD du verbe indiquer. « À sa grand-mère » est le COS du même verbe).

Remarque : Il existe Ă©galement des complĂ©ments de l’adverbe ( « Elle mange trop de gâteaux »), ou du pronom (« Lequel de ces Ă©lèves est le vĂ´tre? »).

 

 


La fonction sujet et la fonction verbe | Français-Rapide

👉 La fonction sujet et la fonction verbe

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En français, la phrase de base est construite sur le modèle « sujet + verbe + complément ». Mais qu’est-ce qu’un sujet ? Comment interagit-il avec le verbe ? Et pourquoi parle-t-on de « fonction sujet » et de « fonction verbe » ?

Quelle est la différence entre la nature d’un mot et sa fonction ?

En grammaire, on parle de « nature » et de « fonction » des mots.

Qu’est-ce que la nature d’un mot ?

La nature d’un mot est tout simplement son identité de base. Elle ne change jamais. Parmi les natures de mots principales, on peut citer :

  • les dĂ©terminants (le, la, les, un…)
  • les noms (homme, femme, chat, chien…)
  • les pronoms (il, elle, nous…)
  • les adjectifs (grand, beau, fort…)
  • les verbes (manger, finir, prendre…)
  • les groupes nominaux (un beau chat, un homme fort, une belle femme…)
  • les adverbes (rapidement, lentement…)

Qu’est-ce que la fonction d’un mot ?

La fonction d’un mot est tout simplement le rôle que joue le mot dans la phrase. Un mot peut donc avoir une fonction différente selon sa place dans la phrase. Parmi les fonctions de mots principales, on peut citer :

  • sujet
  • verbe
  • complĂ©ment d’objet (direct ou indirect, c’est-Ă -dire COD ou COI)
  • complĂ©ment circonstanciel (de lieu, de temps, de cause)

Exemple :

Le chat mange la souris.

Dans cette phrase, « Le chat » est le sujet du verbe « mange ». « La souris » est le complément d’objet direct (COD) du verbe « mange ».

Exemple :

La souris voit le chat.

Dans cette phrase, « La souris » devient le sujet du verbe « voit » et « Le chat » devient le complément d’objet direct (COD) du verbe « voit ».

On voit donc que le même groupe nominal (« le chat », « la souris ») peut avoir une fonction différente selon la phrase.

Comment interagissent le sujet et le verbe ?

En français, un verbe doit obligatoirement avoir un sujet exprimé dans la phrase (exemple : L’enfant mange ses haricots), sauf à l’impératif (exemple : Mange tes haricots !).

La fonction verbe

La fonction verbe est tout simplement un verbe qui exprime une action (Ă  la voix active ou passive) ou un Ă©tat.

Exemples :

Il a Ă©crit un roman. (action Ă  la voix active)

Ce roman a été écrit par un auteur talentueux. (action à la voix passive)

Elle semble fatiguée. (état)

La fonction sujet

Différents mots peuvent avoir la fonction sujet.

Les pronoms personnels sujets

Les pronoms personnels sujets sont :

  • je
  • tu
  • il / elle / on
  • nous
  • vous
  • ils / elles

Exemples :

Je bois un café.

Nous mangeons des fraises.

Ils parlent français.

Les groupes nominaux

Un groupe nominal est composé par exemple d’un article défini ou indéfini, d’un nom et d’un adjectif.

Exemples :

La gentille voisine me donne souvent des Ĺ“ufs.

Un bon élève apprend ses leçons régulièrement.

Les chanteurs populaires vendent beaucoup de disques.

Les verbes à l’infinitif

Un verbe à l’infinitif peut également avoir la fonction sujet.

Exemples :

Lire est intéressant.

Voyager ouvre l’esprit.

Le verbe infinitif qui a la fonction de sujet peut aussi avoir un complément d’objet direct (COD) :

Boire du café réveille.

Les propositions subordonnées complétives

Une proposition subordonnée complétive est une proposition subordonnée qui donne des informations sur les circonstances.

Exemples :

Qu’il soit en retard ne me gêne pas.

Qu’il pleuve pendant mes vacances m’est égal.

Les propositions subordonnées relatives

Une proposition subordonnée relative est une proposition introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel).

Exemples :

Qui ne saute pas n’est pas français.

Qui dort dîne.

L’accord du verbe avec le sujet

Dans la majorité des cas, le sujet est ce qui détermine la forme du verbe. En effet, le verbe conjugué s’accorde en personne, en nombre et parfois en genre avec le sujet, notamment au passé composé conjugué avec l’auxiliaire « être ».

Exemple :

Au présent :

Il mange une pomme. (sujet « il » : troisième personne du singulier)

Nous mangeons une pomme. (sujet « nous » : première personne du pluriel)

Ils mangent une pomme. (sujet « ils » : troisième personne du pluriel)

Au passé composé :

Il est venu. (sujet « il » : masculin singulier)

Elle est venue. (sujet « elle » : féminin singulier)

Ils sont venus. (sujet « ils » : masculin pluriel)

Elles sont venues. (sujet « elles » : féminin pluriel)

NB : On peut citer le cas particulier du participe passé avec le verbe avoir qui s’accorde avec l’objet de complément direct (COD), et non avec le sujet, quand celui-ci est placé avant le verbe.

Exemple :

La pomme qu’il a mangée.

Ici, le participe passé « mangée » ne s’accorde pas avec le sujet « il » (masculin singulier) mais avec le COD « la pomme » (féminin singulier) placé avant le verbe.

 

 


La phrase simple et la phrase complexe: c’est quoi ? | Français-Rapide

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La phrase simple

La phrase simple est formĂ©e d’une seule proposition indĂ©pendante.

Rappel : La proposition est un ensemble de mots organisĂ©s autour d’un verbe.

Exemples de phrases simples :

  • L’enfant mange sa soupe (la phrase se compose d’une seule proposition, organisĂ©e autour de « mange » (forme du verbe manger). Elle est indĂ©pendante parce qu’elle se suffit Ă  elle-mĂŞme).
  • La voiture passe dans la rue.
  • Je lave ma voiture.

La phrase composée

La phrase composée est formée de deux ou plusieurs propositions indépendantes. Les propositions peuvent être :

Reliées entre elles par une conjonction de coordination

Rappel : Mais, ou, et, donc, or, ni, car sont les conjonctions de coordination (voir fiche).

Exemples :

  • Elle s’est prĂ©parĂ©e et elle est sortie (cette phrase composĂ©e est formĂ©e de deux propositions : « Elle s’est prĂ©parĂ©e » et « elle est sortie », reliĂ©es entre elles par la conjonction de coordination « et »).
  • Il a mangĂ© mais il a encore faim.
  • Elle a pris son panier, donc elle est sortie faire ses courses

Juxtaposées

Dans ce cas, la phrase composée est formée de deux propositions séparées par une virgule.

Exemples :

  • Elle a couru, elle est fatiguĂ©e (la phrase composĂ©e est formĂ©e de deux propositions indĂ©pendantes « Elle a couru » et « elle est fatiguĂ©e », sĂ©parĂ©es par une virgule).
  • Il ferme sa porte, il descend l’escalier.
  • Elle s’allonge sur son lit, elle s’endort aussitĂ´t.

Formées par une proposition indépendante plus une proposition incise

La proposition incise se loge dans la proposition principale. Elle sert Ă  rapporter les paroles de quelqu’un ou Ă  mĂ©nager une parenthèse dans le discours.

Exemples :

  • Je voulais, rĂ©pondit-il, vous demander votre avis (« rĂ©pondit-il » est une proposition incise. Elle rapporte les paroles de la personne qui parle).
  • Je refuse de vous donner de l’argent, dit-il en s’Ă©nervant (« dit-il en s’Ă©nervant » est une proposition incise).
  • Le rouge, c’est ma couleur prĂ©fĂ©rĂ©e, vous va très bien (« c’est ma couleur prĂ©fĂ©rĂ©e » est une proposition incise. Elle n’a pas de rapport direct avec la proposition : « Le rouge vous va très bien. Elle est donc une sorte de parenthèse).

 

 


Les types de phrases – Cours de Grammaire + Exemples | Français-Rapide

👉 Les types de phrases

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Il existe plusieurs types de phrases. On trouve en effet :

La phrase déclarative

Ce type de phrase est le plus courant. La phrase déclarative permet de raconter quelque chose, de décrire une action ou de donner une opinion ou une impression. Elle se termine par un point et comprend un ou plusieurs verbes conjugués.

Exemples :

  • Ces voitures roulent toujours très vite.
  • Mon petit frère a cassĂ© son jouet.
  • Je n’aime pas les glaces.
  • Je trouve qu’il fait trop chaud aujourd’hui.

La phrase interrogative

Elle permet de poser une question et se termine par un point d’interrogation. On peut la construire :

*En plaçant le sujet après le verbe.

Exemples :

  • Puis-je vous aider ?
  • Pourrai-je aller au cinĂ©ma ?

*En utilisant des mots interrogatifs, comme :

L’adjectif interrogatif :

Exemples :

  • Quel est ton avis ?
  • Quelle route prenons-nous ?

Le pronom interrogatif :

Exemples :

  • Qui a parlĂ© ?
  • OĂą sont allĂ©s les enfants ?
  • Que vous est-il arrivĂ© ?

L’adverbe interrogatif :

Exemples :

  • Combien coĂ»te cette table ?
  • Pourquoi partez-vous si tĂ´t ?
  • Comment avez-vous fait ?

La locution « est-ce que » :

Exemple : Est-ce que vous aimez marcher ?

La phrase impérative

*La phrase impĂ©rative sert Ă  donner un ordre ou Ă  faire une demande. Dans ce type de phrase, le verbe est Ă  l’impĂ©ratif et il n’y a pas de sujet. Selon les cas, la phrase impĂ©rative se termine par un point d’exclamation ou un simple point.

Exemples :

  • ArrĂŞte de parler tout le temps !
  • Donne un pourboire Ă  ce serveur.
  • Prenons le train.

*Certaines phrases impératives sont dépourvues de verbe.

Exemple : baignade interdite.

La phrase exclamative

La phrase exclamative permet d’exprimer un sentiment ou une Ă©motion avec une certaine force. Elle dĂ©bute par un mot exclamatif et se termine par un point d’exclamation.

Exemples :

  • Quelle belle robe tu as ! (« Quelle » est un dĂ©terminant exclamatif)
  • Comme tu as grandi ! (« Comme » est un adverbe exclamatif)
  • Combien elle avait besoin de soutien ! (« Combien » est un adverbe exclamatif)

*La phrase exclamative est parfois dépourvue de verbe.

Exemple : quel désordre !

 

 


La phrase: c’est quoi ? | Français-Rapide

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Une phrase est constituĂ©e d’un ou plusieurs mots, de diffĂ©rentes natures et fonctions, reliĂ©s entre eux. Elle commence par une majuscule et se termine par une ponctuation forte (point final, point d’exclamation, point d’interrogation, points de suspension).

La phrase est organisĂ©e selon les règles de la grammaire. Elle a un sens, est porteuse d’un message. C’est l’unitĂ© minimale de communication.

Les phrases sont classĂ©es selon leur modalitĂ©, c’est-Ă -dire selon l’attitude de l’Ă©nonciateur Ă  l’Ă©gard de ce qu’il Ă©nonce. On distingue trois types de phrases, toutes pouvant ĂŞtre Ă  la forme affirmative ou nĂ©gative :

  • la phrase dĂ©clarative,
  • la phrase interrogative,
  • la phrase impĂ©rative.

đź“Ś L’exclamation, combinable avec ces trois types de phrases, est dĂ©sormais tenue pour une forme et non comme un type de phrase Ă  part entière. On ne parlera donc plus de phrase exclamative mais de forme exclamative.

On divise Ă©galement les phrases en deux types en fonction du nombre de propositions qu’elles comportent :

  • la phrase simple, qui comprend une seule proposition,
  • la phrase complexe, qui comprend au moins deux propositions.

đź“Ś Une proposition est un groupe de mots, plus rarement un mot, qui forme une unitĂ© sĂ©mantique et syntaxique. On distingue 4 types de propositions selon leur degrĂ© d’autonomie et d’insertion dans la phrase :

  • la proposition indĂ©pendante (phrase simple),
  • la proposition principale,
  • la proposition subordonnĂ©e,
  • la proposition incise.

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C’est quoi un adverbe ? Explication et exemples | Français-Rapide

👉 C’est quoi un adverbe ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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Un adverbe est un mot invariable qui modifie d’autres mots. Il peut s’agir d’un verbe, d’un adjectif ou d’un autre adverbe.

Exemples :

– Il marche lentement (l’adverbe « lentement » prĂ©cise le sens du verbe « marche »).
– Ce livre est très intĂ©ressant (l’adverbe « très » modifie l’adjectif « intĂ©ressant »).
– Il conduit vraiment rapidement (l’adverbe « vraiment » modifie l’autre adverbe « rapidement »).

Mais un adverbe peut aussi modifier le sens d’une phrase.

Exemple : Franchement, je ne trouve pas ce film intĂ©ressant (l’adverbe « franchement » modifie le sens de la phrase qui suit).

Comment se forme un adverbe ?

Certains adverbes, comme « mieux », « bien » ou « vite » sont déjà formés. Pour former les autres, on ajoute en principe le suffixe « ment » à un adjectif.

Exemples :

– Rapidement (« rapide »+ « ment »).
– Facilement (« facile » + « ment »).

Cependant, il est souvent nĂ©cessaire de mettre l’adjectif au fĂ©minin avant de lui ajouter le suffixe « ment ».

Exemples :

– Lentement (« Lente » + « ment »).
– Brutalement (« brutale » + « ment »);

Pour les adjectifs se terminant par « ant » ou « ent », il faut ajouter « amment » ou « emment » pour former l’adverbe.

Exemples :

– Couramment (formĂ© sur l’adjectif « courant »).
– Évidemment (formĂ© sur l’adjectif « évident »).

Certains adverbes sont composés de plusieurs mots et portent le nom de « locutions adverbiales ».

Exemples : tout de suite, tout Ă  coup, sur place, en bas…

L’adverbe et le groupe adverbial

L’adverbe fait partie de ce qu’on appelle un « groupe adverbial ». Il en est le noyau, c’est-Ă -dire la partie la plus importante.

L’adverbe peut former Ă  lui tout seul le groupe adverbial.

Exemple : Jean mange lentement.

En plus de cet adverbe-noyau, on peut trouver un autre adverbe, qui en modifie le sens. On l’appelle donc un « modificateur » de l’adverbe. Ces deux adverbes composent le groupe adverbial.

Exemple : Ils ont marché très vite.

Les diffĂ©rentes catĂ©gories d’adverbes

Tous les adverbes ne modifient pas les mots de la mĂŞme façon. C’est pourquoi il en existe diffĂ©rentes sortes. On trouve ainsi:

Les adverbes de lieu

Ils permettent de rĂ©pondre Ă  la question « où » ? Ici, lĂ , dessous, près, loin, dehors, devant… sont des adverbes de lieu.

Exemple : Nos amis nous attendent dehors.

Les adverbes de temps

Ils permettent de rĂ©pondre Ă  la question « quand ? » Après, bientĂ´t, demain, aujourd’hui, jamais, quelquefois… sont des adverbes de temps.

Exemple : Aujourd’hui, j’ai dĂ©cidĂ© d’arrĂŞter de fumer.

Les adverbes de quantité

Ils permettent de rĂ©pondre Ă  la question « combien ? » Assez, beaucoup, davantage, moins, très, trop… sont des adverbes de quantitĂ©.

Exemple : J’ai achetĂ© beaucoup de livres.

Les adverbes de manière

Ils permettent de répondre à la question « comment ? » Bien, mieux, volontiers et les adverbes en « ment ».

Exemple : Il a descendu doucement les marches un peu raides de l’escalier.

Il existe encore d’autres catĂ©gories d’adverbes, comme les adverbes d’affirmation, de nĂ©gation ou d’interrogation.

Remarque

Certains adverbes sont employés comme des adjectifs qualificatifs. Ils restent invariables.

Exemple : Vous voyez ces personnes debout ?

D’autres sont aussi des noms communs. Certains ne sont pas invariables.

Exemple : prendre les devants.


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L’interjection: c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 L’interjection: c’est quoi ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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L’interjection est un petit mot invariable n’ayant aucune fonction grammaticale (emploi ou rĂ´le dans la phrase comme le verbe, le sujet, ou le complĂ©ment…).

L’interjection donne le ton Ă  la lecture et elle est gĂ©nĂ©ralement accompagnĂ©e d’un point d’exclamation en fin de phrase.

Elle apporte une Ă©motion ou la surprise que veut partager l’auteur et qui doit ĂŞtre ressentie par l’auditeur pendant la lecture du narrateur.

On retrouve de nombreuses interjections dans les bulles de bandes dessinées (BD) : onomatopées ; exclamations ; réactions, sentiments ; ordres sous formes de mots-phrases ; jurons.

Si l’interjection peut se suffire Ă  elle-mĂŞme dans la bande dessinĂ©e, on la retrouve rĂ©gulièrement en littĂ©rature au tout dĂ©but de la phrase, suivie d’une virgule, puis de la nature ou l’explication qui en dĂ©coule : « Oh, tu m’as fait peur ! »

La phrase dotĂ©e d’une interjection est gĂ©nĂ©ralement exclamative. Le ton donnĂ© Ă  l’ensemble des mots diffère d’une phrase affirmative ou nĂ©gative ou encore interrogative.

Si la forme affirmative ou nĂ©gative ne demande pas de rondeur, si elle peut aisĂ©ment ĂŞtre lue d’une voix monocorde (sur une seule note) il n’en est pas de mĂŞme pour les formes interrogatives ou exclamatives. La forme interrogative s’Ă©lève de façon tonique vers la fin, alors que la phrase exclamative monte vers les aigus au moment de l’interjection ainsi que du mot (nom ou adjectif) mis en valeur ou dominant.

Ex.1 : Oh, cette chanson est belle, elle me donne le frisson ! (Oooh, cette chanson est beeeelle, elle me donne le frisson !).

Les mots soulignés sont prononcé sur une note plus élevée et plus longue.

Ex.2 : Il faisait encore nuit quand j’ai entendu un bruit vers la tente, ouah, je me suis levĂ© en sursaut ! (Il faisait encore nuit quand j’ai entendu un bruit vers la tente, ouaaah, je me suis levĂ© en sursaut !

Les mots soulignĂ©s sont rehaussĂ©s d’un ton, et l’interjection allongĂ©e dans le mĂŞme temps.

Les principales interjections

La mĂŞme orthographe peut ĂŞtre utilisĂ©e pour imager plusieurs Ă©motions ou sentiments. Deux lettres peuvent ĂŞtre simplement interverties pour en changer l’intonation et l’Ă©motivitĂ©.

Admiration, indignation, désir, surprise, satisfaction, joie, étonnement, impatience…

Si le mot est court, la sonoritĂ© est allongĂ©e Ă  la prononciation. Avec une seule syllabe, l’interjection se lit comme une note de musique longue « Oooooh ! ». Si l’interjection comporte deux syllabes, l’intonation longue sera portĂ©e sur la première syllabe.

Oh ! Ah ! Ouah ! Et bien ! Et ben ! HoulĂ  ! Ah bon ! Oh la la ! Et ben ! Et bien ! Hum ! Humm ! HoulĂ  !

Ex : Oh, que tu es belle dans cette robe ! (Oooh, que tu es belle dans cette robe !)

Il est nĂ©cessaire d’augmenter l’intonation vers les aigus au niveau du mot « belle » pour en intensifier l’admiration.

Peur

La syllabe unique est rehaussĂ©e d’un ton, le mot avec deux syllabes est rehaussĂ© sur la première, tandis que l’interjection Ă  trois syllabes voit l’intonation se poser au niveau de la seconde syllabe.

Hi ! Ha ! Ho ! HĂ© ! HoulĂ  ! Oumpf ! Au secours ! Ă€ l’aide !

Ex : HoulĂ , cache-moi, je ne veux pas le voir !

Soulagement

Ouf ! Enfin ! Et bien !

Ex : Enfin, la réunion est terminée, on va pouvoir rentrer chez nous !

Encouragement

Oh hisse ! Allez !

Ex : Allez, vas-y, tu vas y arriver !

Aversion, dégoût

Berk ! Pouah ! Arf !

Ex : Pouah, la soupe est trop salée !

Ordre

Au niveau des ordres, la prononciation doit ĂŞtre brève, car le verbe est Ă  l’impĂ©ratif, sauf pour demander le silence, on appuie sur le u long en l’accompagnant souvent d’un geste d’un doigt vers la bouche.

Allez ! Chut ! Stop !

Ex: Chut, ne faites pas de bruit, les enfants dorment ! (Chuuuut, ne faites pas de bruit les enfants dorment !)

Appel

Ohé ! Hé ! Ho ! Ouh ouh ! Hem !

Ex : Ohé, on est là, venez nous rejoindre !

Douleur

AĂŻe ! Ouille ! Ouch !

Ex : Ouch, je me suis tapé le petit orteil contre le pied de table !

Onomatopée

Pan ! Paf ! Vlan ! Hi (entre rire et pleur)

Ex : Je lui donnais juste un conseil, et vlan, il est parti en claquant la porte !

Juron et résignation

Zut ! Flûte ! Purée ! Oups ! Bah ! Pff ! Hum !

Ex : Pff, je n’ai vraiment pas envie d’y aller !