Catégorie : Fiches grammaire

Les articles dĂ©finis et indĂ©finis en français • le, la, les, un, une, des…

👉 Les articles définis et indéfinis

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Leçon de français en ligne avec de nombreux exemples et explications simples et faciles à comprendre.

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Les articles indéfinis et définis

L’article défini est utilisé pour présenter des choses ou des personnes déjà connues, identifiées ou dont on a déjà parlé. 

La forme de l’article défini est le au masculin singulier, la au féminin singulier (l’ lorsque le mot qui suit commence par une voyelle) et les au pluriel (féminin et masculin).

  masculin féminin
singulier le – l’* la – l’*
pluriel les les

L’article dĂ©fini s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.

  • le musĂ©e du Louvre (le + nom masculin)
  • le Mont Saint Michel (la + nom fĂ©minin,)
  • l’Everest (l’ + voyelle)
  • les Ă®les Galapagos (les + nom pluriel)

Il existe un seul Musée du Louvre, le Mont Saint Michel, l’Everest et les îles Galapagos sont uniques.

L’article indéfini est utilisé pour présenter des choses ou des personnes qui ne sont pas connues ou identifiées.

La forme de l’article indéfini est un au masculin singulier et une au féminin singulier. Il existe aussi un article indéfini pluriel : des (cette forme reste la même pour le masculin et le féminin).

  masculin féminin
singulier un une
pluriel des des

L’article indĂ©fini s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.

  • un fruit (un + nom masculin)
  • une statue immense (une + nom fĂ©minin)
  • des châteaux magnifiques (des + pluriel)

Il existe plusieurs sortes de fruits, il y a plusieurs statues immenses et beaucoup de châteaux magnifiques.


► Leçons suivantes : 

L’attribut du sujet: c’est quoi ? Exemples et Leçon complète

L’attribut du sujet : c’est quoi ? Exemples et leçon complète

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Lorsque l’on Ă©tudie la grammaire française, l’attribut du sujet est l’un des concepts qui peut sembler un peu complexe au premier abord.

Cependant, une fois que l’on comprend son rĂ´le et que l’on examine des exemples concrets, il devient beaucoup plus clair.

Qu’est-ce que l’attribut du sujet ?

L’attribut du sujet est un Ă©lĂ©ment grammatical qui permet de donner des informations supplĂ©mentaires sur le sujet d’une phrase.

En d’autres termes, il dĂ©crit ou prĂ©cise le sujet en lui attribuant une qualitĂ©, une caractĂ©ristique, une identitĂ©, ou une manière d’ĂŞtre.

L’attribut du sujet est gĂ©nĂ©ralement un adjectif, un groupe nominal, un pronom, ou une proposition subordonnĂ©e.

Exemples d’attributs du sujet :

  1. Le chat est noir. Dans cette phrase, « noir » est l’attribut du sujet, et il dĂ©crit le sujet « le chat » en lui attribuant la qualitĂ© de couleur.
  2. Elle deviendra mĂ©decin. Ici, « mĂ©decin » est l’attribut du sujet, et il prĂ©cise ce que le sujet « elle » deviendra.
  3. Les fleurs sont magnifiques. L’attribut du sujet « magnifiques » dĂ©crit les fleurs et leur attribue une qualitĂ©.
  4. Il reste optimiste malgrĂ© les difficultĂ©s. Dans cette phrase, l’attribut du sujet « optimiste » dĂ©crit le sujet « il » en lui attribuant une manière d’ĂŞtre.
  5. La fĂŞte se dĂ©roule dans le jardin. Dans ce cas, « dans le jardin » est une proposition subordonnĂ©e qui sert d’attribut du sujet en prĂ©cisant le lieu oĂą se dĂ©roule la fĂŞte.

La leçon complète sur l’attribut du sujet :

Pour bien comprendre l’attribut du sujet, voici une leçon complète qui couvre les points essentiels :

1. Nature de l’attribut du sujet : L’attribut du sujet peut ĂŞtre un adjectif, un groupe nominal, un pronom, ou une proposition subordonnĂ©e.

2. RĂ´le de l’attribut du sujet : Il dĂ©crit ou prĂ©cise le sujet de la phrase en lui attribuant une qualitĂ©, une caractĂ©ristique, une identitĂ©, ou une manière d’ĂŞtre.

3. Comment le repĂ©rer : Pour identifier l’attribut du sujet, posez-vous la question : « Qu’est-ce que le sujet est ? » La rĂ©ponse Ă  cette question est gĂ©nĂ©ralement l’attribut du sujet.

4. Position dans la phrase : L’attribut du sujet peut ĂŞtre placĂ© avant ou après le verbe, en fonction de la structure de la phrase.

5. Exemples supplémentaires :

  • Le gâteau paraĂ®t dĂ©licieux.
  • Marc reste silencieux pendant la rĂ©union.
  • Le chien semble fatiguĂ© après sa promenade.

En conclusion, l’attribut du sujet est un concept grammatical essentiel en français qui permet d’enrichir la description d’un sujet dans une phrase.

En comprenant sa nature, son rôle, et en examinant des exemples concrets, vous serez mieux armé pour maîtriser cet aspect de la grammaire française et améliorer vos compétences en rédaction et en compréhension de texte.

N’oubliez pas de pratiquer rĂ©gulièrement pour consolider vos connaissances et devenir plus Ă  l’aise avec l’usage de l’attribut du sujet dans vos propres Ă©crits.

Mettre une phrase à la forme négative | Français-rapide

Comment transformer une phrase à la forme négative ?

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Qu’est-ce qu’une phrase nĂ©gative ?

La phrase nĂ©gative permet de nier quelque chose ou d’indiquer qu’un Ă©vĂ©nement n’a pas eu lieu. En principe, elle dit le contraire de la phrase affirmative.

Exemples :

  • Le soleil brille aujourd’hui (phrase affirmative).
  • Le soleil ne brille pas aujourd’hui (phrase nĂ©gative).
  • Les cours ont repris ce matin (phrase affirmative).
  • Les cours n’ont pas repris ce matin (phrase nĂ©gative).

Comment former une phrase négative ?

*On construit une phrase nĂ©gative en y plaçant une locution nĂ©gative. Les principales locutions nĂ©gatives sont : ne…pas, ne…plus, ne…jamais, ne…guère, ne…point, ne…rien, ne…personne, ne…ni…ni.

Exemples :

  • Je ne mange pas de pain.
  • Je ne cours plus aussi vite.
  • Il ne prend jamais le train.
  • Il n’aime guère la musique.
  • Il n’a rien vu de la ville.
  • Il n’est ni beau ni laid.

*En règle générale, le verbe est encadré par les deux mots de la négation.

Exemple : Je ne porte pas les valises (le verbe « porte » se trouve entre « ne » et « pas », les deux mots de la négation).

Remarque : devant une autre voyelle, « ne » s’Ă©lide. On Ă©crit alors « n' ».

Exemple : Je n’ai pas soif.

La place des mots indiquant la négation

* »Ne » se place toujours avant le verbe.

Exemples :

  • Il ne boit pas de vin.
  • La petite fille ne range jamais ses jouets

*La place des autres Ă©lĂ©ments de la nĂ©gation (pas, plus, jamais…) dĂ©pend du temps du verbe.

-Le verbe est Ă  un temps simple (voir leçon), comme le prĂ©sent, l’imparfait ou le futur de l’indicatif par exemple. Dans ce cas, le deuxième mot de la nĂ©gation se place derrière le verbe.

Exemple : il ne mange pas son dessert.

-Le verbe est Ă  un temps composĂ© (voir leçon). Dans ce cas, le deuxième mot de la nĂ©gation se place après l’auxiliaire (ĂŞtre ou avoir).

Exemple : il n’a pas mangĂ© son dessert (« pas » se place après « a », forme de l’auxiliaire « avoir »).

-Le verbe est Ă  l’impĂ©ratif. Dans ce cas, la phrase nĂ©gative commence toujours par « ne ».

Exemple : Ne marche pas si lentement !

-le verbe est Ă  l’infinitif. Dans ce cas, les deux mots formant la locution nĂ©gative se placent avant le verbe.

Exemple : Je te conseille de ne pas courir si vite.

*Si la phrase négative contient un pronom (voir leçon), celui-ci se place derrière « ne ».

Exemples :

  • Je ne le vois plus.
  • Elle n’en a pas parlĂ©

 


Comment conjuguer un verbe ? | Français-rapide.fr

👉 Comment conjuguer un verbe ?  Qu’est-ce que la conjugaison ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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La conjugaison désigne les formes que peut prendre un verbe. Ces formes dépendent :

De la personne

La personne indique qui fait l’action qu’exprime le verbe. Les personnes sont exprimĂ©es par les pronoms personnels sujets : je, tu, il/ils, nous, vous, ils/elles.

Du mode

Le mode indique la façon dont le verbe exprime l’action ou l’Ă©tat. Il existe des modes :

*Personnels (le verbe est accompagnĂ© d’un pronom personnel) :

L’indicatif : exprime l’action et le rĂ©el.

Exemple : Je mange un fruit.

-Le subjonctif : Exprime un souhait, une obligation ou une action incertaine.

Exemples :

  • J’aimerais que tu viennes (souhait)
  • Il faut que tu partes (obligation)
  • Il se peut qu’il vienne (action incertaine)

L’impĂ©ratif : exprime un ordre.

Exemple : mange ton dessert !

*Impersonnels (ils ne varient pas selon la personne et ne s’accompagnent pas de pronoms personnels) :

L’infinitif :

Exemples : parler, chanter, courir etc.

Le participe : Il peut être passé ou présent.

Exemples : chantĂ©, parlĂ© , couru (participes passĂ©s) – chantant, parlant, courant (participes prĂ©sents).

Le gérondif :

Exemples : en parlant, en chantant etc.

Remarque : de nombreux grammairiens considèrent que le conditionnel est un temps de l’indicatif et n’est donc pas un mode en soi.

De la voix

La voix peut ĂŞtre :

*Active : le sujet du verbe fait l’action.

Exemple : Le petit garçon caresse son chat.

*Passive : Le sujet du verbe subit l’action.

Exemple : Le chat est caressé par le petit garçon.

Du radical du verbe

Le radical du verbe est la première partie du verbe. En règle générale, il ne change pas quand on conjugue le verbe.

Exemples :

  • Le radical du verbe « manger » est « mang ».
  • Le radical du verbe « parler » est « parl ».

Pour trouver le radical des verbes des 1er et 2e groupes (voir leçon), il suffit de retirer la terminaison « er » (1er groupe) ou la terminaison « ir » (2e groupe).

Exemples :

  • Chanter. On retire la terminaison « er » et on obtient le radical « chant ».
  • Finir. On retire la terminaison « ir » et on obtient le radical « fin ».

Remarque : certains verbes du 3e groupe changent de radical lorsqu’ils sont conjuguĂ©s Ă  certains temps, comme le prĂ©sent ou le futur de l’indicatif.

Exemples :

  • Boire : je bois (radical « boi »), nous buvons (radical « buv »)
  • Craindre : je crains (radical « crain »), nous craignons (radical « craign »)
  • Aller (verbe du 3e groupe malgrĂ© sa forme en « er »). Je vais (radical « va »); nous allons (radical « all »), j’irai ou j’irais (radical « ir » pour le futur de l’indicatif et le conditionnel).

De la terminaison du verbe

*Contrairement au radical, cette partie finale du verbe varie selon le temps et la personne.

Exemple : Je chante (« e » est la terminaison du verbe) – Nous chantons (« ons » est la terminaison du verbe).

*La terminaison dépend donc du temps employé. Il existe :

Des temps simples

Nous prendrons l’exemple des verbes du 1er groupe.

*Le prĂ©sent de l’indicatif : j’aime, tu aimes, il aime, nous aimons, vous aimez, ils aiment.

*L’imparfait de l’indicatif : j’aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils aimaient.

*Le passĂ© simple de l’indicatif : j’aimai, tu aimas, il aima, nous aimâmes, vous aimâtes, ils aimèrent.

*Le futur simple de l’indicatif : j’aimerai, tu aimeras, il aimera, nous aimerons, vous aimerez, ils aimeront.

*Le prĂ©sent du subjonctif : que j’aime, que tu aimes, qu’il aime, que nous aimions, que vous aimiez, qu’ils aiment.

*Le subjonctif imparfait : que j’aimasse, que tu aimasses, qu’il aimât, que nous aimassions, que vous aimassiez, qu’ils aimassent.

*Le conditionnel prĂ©sent : j’aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient.

*L’impĂ©ratif prĂ©sent : aime, aimons, aimez.

Des temps composés

*Le passĂ© composĂ© de l’indicatif (formĂ© des auxiliaires « être » ou « avoir » au prĂ©sent de l’indicatif + participe passĂ© du verbe) : j’ai aimĂ©, tu as aimĂ©, il a aimĂ©, nous avons aimĂ©, vous avez aimĂ©, ils ont aimĂ©.

*Le plus-que-parfait de l’indicatif (auxiliaires « être » ou « avoir » Ă  l’imparfait de l’indicatif + participe passĂ©) : j’avais aimĂ©, tu avais aimĂ©, il avait aimĂ©, nous avions aimĂ©, vous aviez aimĂ©, ils avaient aimĂ©.

*Le passĂ© antĂ©rieur de l’indicatif : (auxiliaires « être » ou « avoir » au passĂ© simple de l’indicatif + participe passĂ©) : j’eus aimĂ©, tu eus aimĂ©, il eut aimĂ©, nous eĂ»mes aimĂ©, vous eĂ»tes aimĂ©, ils eurent aimĂ©.

*Le futur antĂ©rieur de l’indicatif : (auxiliaires « être » ou « avoir » au futur simple de l’indicatif + participe passĂ©) : j’aurai aimĂ©, tu auras aimĂ©, il aura aimĂ©, nous aurons aimĂ©, vous aurez aimĂ©, ils auront aimĂ©.

*Le subjonctif passĂ© : (auxiliaires « être » ou « avoir » au subjonctif prĂ©sent + participe passĂ©) : que j’aie aimĂ©, que tu aies aimĂ©, qu’il ait aimĂ©, que nous ayons aimĂ©, que vous ayez aimĂ©, qu’ils aient aimĂ©.

*Le subjonctif plus-que-parfait : (auxiliaires « être » ou « avoir » au subjonctif imparfait + participe passĂ©) : que j’eusse aimĂ©, que tu eusses aimĂ©, qu’il eĂ»t aimĂ©, que nous eussions aimĂ©, que vous eussiez aimĂ©, qu’ils eussent aimĂ©.

*Le conditionnel passĂ© 1ère forme : (auxiliaires « être » ou « avoir » au conditionnel prĂ©sent + participe passĂ©) : j’aurais aimĂ©, tu aurais aimĂ©, il aurait aimĂ©, nous aurions aimĂ©, vous auriez aimĂ©, ils auraient aimĂ©.

*Le conditionnel passĂ© 2ème forme : (auxiliaires « être » ou « avoir » Ă  l’imparfait du subjonctif + participe passĂ© : j’eusse aimĂ©, tu eusses aimĂ©, il eĂ»t aimĂ©, nous eussions aimĂ©, vous eussiez aimĂ©, ils eussent aimĂ©.

*L’impĂ©ratif passĂ© : (auxiliaire « être » ou « avoir » Ă  l’impĂ©ratif prĂ©sent + participe passĂ©) : aie aimĂ©, ayons aimĂ©, ayez aimĂ©.

La conjugaison des verbes Ă  tous ces temps n’est pas la mĂŞme pour les verbes des 2e et 3e groupes.

 


Le féminin des noms et des adjectifs | Français-rapide.fr

👉 Le féminin des noms et des adjectifs

– Fiche de cours de grammaire française –

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Règle générale

Le fĂ©minin d’un nom ou d’un adjectif se forme en ajoutant un « e » au masculin.

Exemples :

  • Un passant, une passante
  • joli, jolie

D’autres manières de former le fĂ©minin

En effet, il existe bien d’autres façons de marquer le fĂ©minin.

Les mots se terminant par « e »

*Pour certains mots se terminant par un « e », le masculin et le fĂ©minin sont semblables. Seul l’article change.

Exemple : un élève, une élève.

*Le féminin de certains mots se terminant par « e » est en « esse ».

Exemples :

  • Un tigre, une tigresse
  • Un maĂ®tre, une maĂ®tresse

Certains mots doublent la consonne au féminin

Exemples :

  • Les mots en « as » : las, lasse
  • Les mots en « eil » : pareil, pareille
  • Les mots en « el » : personnel, personnelle
  • Les mots en « et » : sujet, sujette (exceptions : certains mots en « et » ont un fĂ©minin en « ète » – Exemples : complet, complète – discret, discrète etc).
  • Les mots en « ien » : un chien, une chienne
  • Les mots en « il » : gentil, gentille
  • Les mous en « ion » : un champion, une championne
  • Les mots en « on » : bon, bonne
  • Les mots en « os » : gros, grosse
  • Les mots en « ot : sot, sotte

Les mots se terminant par « c »

*En règle générale, les mots se terminant par « c » ont un féminin en « che ».

Exemples :

  • Blanc, blanche
  • Franc, franche

*Mais ils ont parfois un féminin en « que ».

Exemples :

  • Turc, turque
  • Public, publique

Remarque : Au féminin, on ajoute « que » on mot « grec » tout en conservant le « c ». On écrit donc « grecque » au féminin.

Les mots en « eau »

Les mots en « eau » ont un féminin en « elle ».

Exemples :

  • Beau, belle
  • Agneau, agnelle

Les mots en « er » et « ier »

Les mots en « er » ou en « ier » ont un fĂ©minin en « ère » ou en « ière » (ne pas oublier l’accent grave).

Exemples :

  • Un boulanger, une boulangère
  • Un charcutier, une charcutière

Les mots se terminant en « euf »

Les mots en « euf » ont un féminin en « euve ».

Exemples :

  • Neuf, neuve
  • Un veuf, une veuve

Les mots en « eur »

*En règle générale, les mots en « eur » ont un féminin en « euse ».

Exemples :

  • Un vendeur, une vendeuse
  • Un danseur, une danseuse

*Parfois, le féminin est en « e ».

Exemples :

  • Meilleur, meilleure
  • Majeur, majeure

*il peut être en « rice ».

Exemple : Un ambassadeur, une ambassadrice.

*Dans le langage juridique et littĂ©raire, le fĂ©minin de certains mots en « eur » peut ĂŞtre en « eresse », mais ce fĂ©minin est d’un emploi vieilli.

Exemples :

  • Un demandeur, une demanderesse
  • Un chasseur, une chasseresse

.

Les mots en « ou »

Les mots en « ou » ont un féminin en « olle ».

Exemples :

  • Mou, molle
  • Fou, folle

Les mots en « teur »

*Le féminin des mots en « teur » peut être « teuse ».

Exemples :

  • Menteur, menteuse
  • Un chanteur, une chanteuse

*On peut aussi trouver le féminin « trice ».

Exemples :

  • Un auditeur, une auditrice
  • Un traducteur, une traductrice

les mots se terminant par « x »

*Les mots en « eux » ont un féminin en « euse ».

Exemple : Heureux, heureuse.

*Les mots en « oux » ont un féminin en « ouse » ou en « ouce« .

Exemple :

  • Un Ă©poux, une Ă©pouse
  • Doux, douce

Le féminin de certains mots est complètement différent du masculin

Exemples :

  • Un homme, une femme
  • Un garçon, une fille
  • Un coq, une poule

Le féminin de certains mots ne répond à aucune règle particulière

Exemples :

  • Frais, fraĂ®che
  • Malin, maligne
  • Vieux, vieille

► Leçons suivantes : 

Le genre des mots: le masculin et le féminin | Français-rapide.fr

👉 Le genre des mots: le masculin et le féminin

– Fiche de cours de grammaire française –

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Règle générale

Les noms communs et les noms propres ont un genre, masculin ou féminin. Il est déterminé par :

*L’article qui les prĂ©cède : le, la, un, une etc.

Exemples :

  • Le cheval (l’article « le » indique le masculin).
  • Une maison (l’article « une » indique le feminin).

*Leur suffixe (suite de lettres se trouvant Ă  la fin d’un mot). Voir des exemples dans la suite de la fiche.

Le genre des noms de choses

Le genre de ces noms n’obĂ©it Ă  aucune règle prĂ©cise.

On peut simplement dire que, en règle générale, les noms de choses se terminant par les suffixes suivants sont masculins :

Les suffixes en « ier »

: un sablier, un encrier, un sorcier etc.

Les suffixes en « oir »

: un miroir, un tiroir etc.

Les suffixes en « on »

: un blouson, un bouton etc.

Les noms se terminant par les suffixes suivants sont le plus souvent féminins

Les suffixes en « sion » et « tion »

: la télévision, une précision, une création, une traduction etc.

Les suffixes en « ure »

: une blessure, une peinture etc.

Les suffixes en « ade »

: une marmelade, une parade etc.

Ce ne sont lĂ  que quelques exemples. Pour ĂŞtre sĂ»r du genre d’un nom de choses, le mieux est de consulter un dictionnaire.

Le genre des noms d’animaux

Les noms d’animaux ne variant pas en genre

Le mĂŞme nom sert Ă  dĂ©signer le mâle et la femelle. Pour les distinguer, on ajoute « mâle » ou « femelle » au nom de l’animal.

Celui-ci peut ĂŞtre masculin :

Exemple : un zèbre mâle, un zèbre femelle.

Il peut être féminin :

Exemple : Une souris mâle, une souris femelle.

Les noms d’animaux variant en genre

*Pour obtenir le fĂ©minin de certains noms d’animaux, il suffit d’ajouter un e Ă  la terminaison du nom masculin, parfois en redoublant la consonne.

Exemples :

  • Un lapin, une lapine
  • Un chien, une chienne

*Parfois, il faut modifier la dernière consonne du nom masculin et rajouter un e.

Exemple : Un loup, une louve.

*Dans de nombreux cas, le nom féminin est complètement différent du nom masculin.

Exemples :

  • Un cheval, une jument
  • Un coq, une poule
  • Un lièvre, une hase

Le genre des noms propres

Très souvent, il n’existe pas de règles prĂ©cises pour dĂ©terminer le genre des noms propres.

*Les noms de pays prennent le masculin ou le fĂ©minin, selon l’usage.

Exemples : La Belgique, le Danemark, le Royaume-Uni, la France etc.

*L’usage est Ă©galement hĂ©sitant pour les noms de villes.

-Si ce nom est prĂ©cĂ©dĂ© d’un article, il indique le genre.

Exemple : La Rochelle est féminin.

-Sinon, le genre est indifféremment masculin ou féminin.

Exemple : Paris est beau ou Paris est belle.

*Les noms de fleuves et de rivières sont féminins (la Loire, la Garonne etc) ou masculins (le Rhône, le Gange etc).

*En principe, les noms de bateaux sont masculins (le France) et les noms de voitures féminins (une Mercédès, une Clio etc). Mais il y a des exceptions.

Remarque : Nous n’avons citĂ© que quelques exemples de noms propres.

Les noms Ă  double genre

*Certains noms se mettent à la fois au masculin et au féminin. Mais, en changeant de genre, ils changent aussi de sens.

Exemples :

  • Un moule (ustensile de cuisine), une moule (mollusque).
  • Un tour (de magie), une tour (construction.
  • Un livre (pour lire), une livre (monnaie ou unitĂ© de poids).
  • Un vase (pour les fleurs), la vase (boue) etc

*Certains mots ont un genre au singulier et un autre au pluriel. C’est le cas des mots « amour », « orgue » et « dĂ©lice ».

Exemple :

  • Un premier amour (masculin) est toujours inoubliable.
  • Il se souvient de ses premières amours (fĂ©minin).

Le féminin des noms de métiers, titres et fonctions

*Certains noms de métiers prennent un e au féminin.

Exemple : Un marchand, une marchande.

*Le féminin des noms de métiers en « er » ou « ier » se forme avec un accent grave sur le premier « e » et un « e » final.

Exemples :

  • Un berger, une bergère.
  • Un charcutier, une charcutière

*Le fĂ©minin est parfois marquĂ© par le redoublement de la dernière consonne du nom masculin, Ă  laquelle s’ajoute un e.

Exemple : Un mécanicien, une mécanicienne.

*Les noms de métiers en « eur » prennent la terminaison « euse » ou « eure » au féminin.

Exemple :

  • Un soudeur, une soudeuse.
  • Un professeur, une professeure.

*Les noms en « teur » prennent la terminaison « teuse » ou « trice ».

Exemples :

  • Un monteur, une monteuse.
  • Un prĂ©cepteur, une prĂ©ceptrice

*Certains noms de mĂ©tiers ne varient au fĂ©minin que par l’article qui les prĂ©cède.

  • Un juge, une juge.
  • Un artiste, une artiste

Remarque : le fĂ©minin « cheffe » (fĂ©minin de « chef ») est souvent admis par l’usage actuel.

Liste de mots sur lesquels on fait souvent des erreurs de genre

Beaucoup de gens hĂ©sitent sur le genre de certains mots. On peut s’en souvenir en apprenant par cĹ“ur le genre de ces mots ou en les retrouvant dans ses lectures.

*Voici une liste, non exhaustive, de ces mots :

  • Un alvĂ©ole
  • Un armistice
  • Un astĂ©risque
  • Un chrysanthème
  • Un effluve
  • Une Ă©pithète
  • Un esclandre
  • Une oasis
  • Une orbite
  • Un ovule
  • Un tentacule
  • Un testicule

Remarque : Les adjectifs associés au mot « gens » sont masculins ou féminins en fonction de leur place dans la phrase.

Exemple : Ces vieilles (féminin) gens sont fatigués (masculins).


► Leçons suivantes : 

Tableau des pronoms | Français-Rapide

👉 Tableau des pronoms

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Tableau des pronoms possessifs

  SINGULIER PLURIEL
Masculin FĂ©minin Masculin FĂ©minin
Je Le mien La mienne Les miens Les miennes
Tu Le tien La tienne Les tiens Les tiennes
Il / elle Le sien La sienne Les siens Les siennes
Nous Le nĂ´tre La nĂ´tre Les nĂ´tres
Vous Le vĂ´tre La vĂ´tre Les vĂ´tres
Ils / elles Le leur La leur Les leurs

📌 Note : il faut mettre l’accent circonflexe ^ sur le o : ô.


► Leçons suivantes : 

Tableau des déterminants | Français-Rapide

👉 Tableau des déterminants

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Tableau complet de tous les déterminants:

DĂ©terminants Exemples
Les déterminants définis
le (l’ devant une voyelle ou un h muet) le chien, l’hĂ©licoptère
la (l’ devant une voyelle ou un h muet) la montre, l’abeille
les les voitures
Les déterminants définis contractés
au (à + le) une crêpe au chocolat
aux (à + les) une soupe aux légumes, une tarte aux fraises
du (de + le) elle boit du lait
des (de + les) des gens, depuis des années
Les déterminants possessifs
mon mon téléphone
ma (mon devant une voyelle ou un h muet) ma mère, mon arrière-grand-mère
mes mes stylos
ton ton stylo
ta (ton devant une voyelle ou un h muet) ta gentillesse, ton aide
tes tes souliers
son son appel
sa (son devant une voyelle ou un h muet) sa grande habileté, son habileté
ses ses bottes
notre notre chambre
nos nos voisins
votre votre thé
vos vos bagages
leur leur café
leurs leurs enfants
Les déterminants démonstratifs
ce (cet devant une voyelle ou un h muet) ce tableau, cet avion
ce…-ci (cet…-ci devant une voyelle ou un h muet) ce tableau-ci
ce…-là (cet…-là devant une voyelle ou un h muet) cet homme-lĂ 
cette cette horloge
cette…-ci cette image-ci
cette…-lĂ  cette montre-lĂ 
ces ces modifications
ces…-ci ces feuilles-ci
ces…-lĂ  ces yeux-lĂ 
Les déterminants interrogatifs
quel Il se demande quel sac prendre.
quelle Quelle route devrais-je emprunter?
quels Ils ont identifié quels cas semblaient problématiques.
quelles Quelles surprises nous réservent-ils?
combien de Combien de participants assisteront à la conférence?
Les déterminants exclamatifs
quel Quel plaisir de vous revoir!
quelle Quelle surprise!
quels Quels changements!
quelles Quelles belles photos!
combien de Combien de fois devrais-je te le dire…
que de Que de bons souvenirs !
Les déterminants relatifs
lequel DĂ©couvrez lequel gagnera son coeur.
laquelle Voyez la vitesse à laquelle le temps défile.
lesquels Ils vous diront lesquels sont de confiance.
lesquelles Veuillez préciser lesquelles seront conservées.
Les déterminants relatifs contractés
auquel (à + lequel) Chaque Ă©lève choisit l’atelier auquel il souhaite participer.
auxquels (à + lesquels) Il existe quelques challenges auxquels faire face.
auxquelles (à + lesquelles) Ce sont les questions auxquelles nous sommes confrontés.
duquel (de + lequel) Le combat dure deux heures, au terme duquel les français triomphent.
desquels (de + lesquels) Ce sont les mots-clés autour desquels je bâtis ma philosophie.
desquelles (de + lesquelles) La taille du missile limite les plateformes à partir desquelles il peut être lancé.
Les déterminants indéfinis
(bon) nombre de (bon) nombre d’athlètes
assez de assez de pain
aucun aucun déchet
aucune aucune annonce permise
aucunes aucunes fiançailles célébrées
aucuns aucuns honoraires
beaucoup de beaucoup de bruit
bien de la bien de la chance
bien des bien des années
bien du bien du bonheur
certaines certaines habitudes
certains certains aliments
chaque chaque partie
des
de
d’ (devant une voyelle ou un h muet))
des outils
de nouveaux gants
d’importants changements
diffĂ©rentes diffĂ©rentes catĂ©gories d’emploi
différents différents atouts
divers divers pays
diverses diverses clauses
la plupart des la plupart des personnes
n’importe quel n’importe quel homme
n’importe quelle n’importe quelle sauce
n’importe quelles n’importe quelles activitĂ©s
n’importe quels n’importe quels jeux
nul nul impact
nulle nulle part
nulles nulles funérailles annoncées
nuls nuls frais
pas un pas un sou
pas une pas une fois
peu de peu de gens
plus de plus de lait
plusieurs plusieurs émotions
quelque quelque importance
quelques quelques mois
tellement de tellement de monde
tous tous les jours
tout tout enfant de plus de trois ans
toute de toute façon
toutes toutes les fleurs
trop de trop de vent
un un arbre
une une tempête
Les déterminants partitifs
du (de l’ devant une voyelle ou un h muet) du pain, de l’air
de la (de l’ devant une voyelle ou un h muet) de la peine, de l’eau
des des épinards, des pâtes
Les déterminants numéraux
un un chien
une une banane
deux deux cadeaux
trois trois pantalons
quatre quatre pattes
dix dix billes
trente-huit trente-huit bateaux
cent cent jours
mille mille jours

 

► Leçon suivante : Le groupe nominal

La fonction complĂ©ment: c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 La fonction complĂ©ment: c’est quoi ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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Comme son nom l’indique, le complĂ©ment est un groupe de mots qui complète un autre terme. Il peut s’agir d’un nom, d’un adjectif, d’un verbe, d’un pronom ou encore d’un adverbe.

Exemple : Le coureur est content d’avoir gagnĂ© la course (« d’avoir gagnĂ© la course » est complĂ©ment de l’adjectif « content »).

En principe, le complĂ©ment n’est pas indispensable Ă  la comprĂ©hension de la phrase. Ainsi, pour reprendre l’exemple prĂ©cĂ©dent, la phrase « Le coureur est content » se suffit Ă  elle-mĂŞme. Le complĂ©ment ne fait que la prĂ©ciser.

Les différents compléments

Il existe en effet plusieurs sortes de compléments :

Le complément de nom

Le complément de nom est un groupe de mots (ou groupe nominal) qui complète un autre nom.

Exemple : Jean est le père de la mariée (« de la mariée » est le complément du nom « père »).

Dans ce cas, le complĂ©ment est un nom commun (« mariĂ©e »), reliĂ© Ă  l’autre nom (« père ») par une prĂ©position (« de ») et un article (« la »).

Le complément de nom peut être aussi un adverbe:

Exemple : Les voitures d’autrefois Ă©taient plus solides (« Autrefois » est le complĂ©ment du nom « voiture »).

Il peut ĂŞtre un verbe :

Exemple : Ce sont des bonbons à croquer (« Croquer » est le complément du nom « bonbons »).

Le complĂ©ment de l’adjectif

Il complète un adjectif et en précise le sens.

Exemple : Ce rocher est difficile Ă  escalader (« à escalader » est le complĂ©ment de l’adjectif « difficile »).

LĂ  encore, le complĂ©ment est reliĂ© Ă  l’adjectif par des prĂ©positions comme « à », « avec », « contre », « pour »…

Exemples :

  • Sois plus aimable avec ton frère
  • La maison est protĂ©gĂ©e contre le vol

Le complément du verbe

Le complément du verbe est un mot ou un groupe de mots qui le complètent et en précisent le sens. Il en existe plusieurs sortes :

Le complĂ©ment d’objet direct (COD)

Le COD complète le verbe de manière directe, sans être relié à lui par une préposition. Il permet de répondre à la question « quoi » ou « qui ».

Exemple : Jean emmène sa voiture au garage (« sa voiture » est le COD du verbe emmener. Question : Jean emmène quoi au garage. Réponse : sa voiture).

Le COD peut ĂŞtre un nom, un groupe de noms, un verbe Ă  l’infinitif ou encore une proposition (c’est-Ă -dire une partie de la phrase. Exemple : j’attends que le bus passe. La proposition « que le bus passe » est le COD du verbe attendre).

Remarque : Le COD peut être remplacé par un pronom personnel.
Exemple : On peut remplacer « ils ont pris l’avion hier » par « ils l’ont pris hier ». « L’avion » et « l' » sont tous deux COD du verbe prendre.

Le complĂ©ment d’objet indirect (COI)

Le COI complète le verbe de manière indirecte, en étant relié à lui par une préposition. Il permet de répondre aux questions « de qui », de quoi » ou « à qui », « à quoi ».

Exemple : Jean parle à son frère (« à son frère » est le COI du verbe parler. Question : Jean parle à qui? Réponse : « à son frère »).

Le complĂ©ment d’objet second (COS)

Le COS complète un verbe qui a dĂ©jĂ  un COD. Il est reliĂ© Ă  ce COD par une prĂ©position (« à » dans l’exemple suivant), sauf quand il est remplacĂ© par un pronom.

Exemple : Il indique la route à un passant (« La route » est le COD du verbe indiquer. « À sa grand-mère » est le COS du même verbe).

Remarque : Il existe Ă©galement des complĂ©ments de l’adverbe ( « Elle mange trop de gâteaux »), ou du pronom (« Lequel de ces Ă©lèves est le vĂ´tre? »).

 

 


La fonction sujet et la fonction verbe | Français-Rapide

👉 La fonction sujet et la fonction verbe

– Fiche de cours de grammaire française –

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En français, la phrase de base est construite sur le modèle « sujet + verbe + complément ». Mais qu’est-ce qu’un sujet ? Comment interagit-il avec le verbe ? Et pourquoi parle-t-on de « fonction sujet » et de « fonction verbe » ?

Quelle est la différence entre la nature d’un mot et sa fonction ?

En grammaire, on parle de « nature » et de « fonction » des mots.

Qu’est-ce que la nature d’un mot ?

La nature d’un mot est tout simplement son identité de base. Elle ne change jamais. Parmi les natures de mots principales, on peut citer :

  • les dĂ©terminants (le, la, les, un…)
  • les noms (homme, femme, chat, chien…)
  • les pronoms (il, elle, nous…)
  • les adjectifs (grand, beau, fort…)
  • les verbes (manger, finir, prendre…)
  • les groupes nominaux (un beau chat, un homme fort, une belle femme…)
  • les adverbes (rapidement, lentement…)

Qu’est-ce que la fonction d’un mot ?

La fonction d’un mot est tout simplement le rôle que joue le mot dans la phrase. Un mot peut donc avoir une fonction différente selon sa place dans la phrase. Parmi les fonctions de mots principales, on peut citer :

  • sujet
  • verbe
  • complĂ©ment d’objet (direct ou indirect, c’est-Ă -dire COD ou COI)
  • complĂ©ment circonstanciel (de lieu, de temps, de cause)

Exemple :

Le chat mange la souris.

Dans cette phrase, « Le chat » est le sujet du verbe « mange ». « La souris » est le complément d’objet direct (COD) du verbe « mange ».

Exemple :

La souris voit le chat.

Dans cette phrase, « La souris » devient le sujet du verbe « voit » et « Le chat » devient le complément d’objet direct (COD) du verbe « voit ».

On voit donc que le même groupe nominal (« le chat », « la souris ») peut avoir une fonction différente selon la phrase.

Comment interagissent le sujet et le verbe ?

En français, un verbe doit obligatoirement avoir un sujet exprimé dans la phrase (exemple : L’enfant mange ses haricots), sauf à l’impératif (exemple : Mange tes haricots !).

La fonction verbe

La fonction verbe est tout simplement un verbe qui exprime une action (Ă  la voix active ou passive) ou un Ă©tat.

Exemples :

Il a Ă©crit un roman. (action Ă  la voix active)

Ce roman a été écrit par un auteur talentueux. (action à la voix passive)

Elle semble fatiguée. (état)

La fonction sujet

Différents mots peuvent avoir la fonction sujet.

Les pronoms personnels sujets

Les pronoms personnels sujets sont :

  • je
  • tu
  • il / elle / on
  • nous
  • vous
  • ils / elles

Exemples :

Je bois un café.

Nous mangeons des fraises.

Ils parlent français.

Les groupes nominaux

Un groupe nominal est composé par exemple d’un article défini ou indéfini, d’un nom et d’un adjectif.

Exemples :

La gentille voisine me donne souvent des Ĺ“ufs.

Un bon élève apprend ses leçons régulièrement.

Les chanteurs populaires vendent beaucoup de disques.

Les verbes à l’infinitif

Un verbe à l’infinitif peut également avoir la fonction sujet.

Exemples :

Lire est intéressant.

Voyager ouvre l’esprit.

Le verbe infinitif qui a la fonction de sujet peut aussi avoir un complément d’objet direct (COD) :

Boire du café réveille.

Les propositions subordonnées complétives

Une proposition subordonnée complétive est une proposition subordonnée qui donne des informations sur les circonstances.

Exemples :

Qu’il soit en retard ne me gêne pas.

Qu’il pleuve pendant mes vacances m’est égal.

Les propositions subordonnées relatives

Une proposition subordonnée relative est une proposition introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel).

Exemples :

Qui ne saute pas n’est pas français.

Qui dort dîne.

L’accord du verbe avec le sujet

Dans la majorité des cas, le sujet est ce qui détermine la forme du verbe. En effet, le verbe conjugué s’accorde en personne, en nombre et parfois en genre avec le sujet, notamment au passé composé conjugué avec l’auxiliaire « être ».

Exemple :

Au présent :

Il mange une pomme. (sujet « il » : troisième personne du singulier)

Nous mangeons une pomme. (sujet « nous » : première personne du pluriel)

Ils mangent une pomme. (sujet « ils » : troisième personne du pluriel)

Au passé composé :

Il est venu. (sujet « il » : masculin singulier)

Elle est venue. (sujet « elle » : féminin singulier)

Ils sont venus. (sujet « ils » : masculin pluriel)

Elles sont venues. (sujet « elles » : féminin pluriel)

NB : On peut citer le cas particulier du participe passé avec le verbe avoir qui s’accorde avec l’objet de complément direct (COD), et non avec le sujet, quand celui-ci est placé avant le verbe.

Exemple :

La pomme qu’il a mangée.

Ici, le participe passé « mangée » ne s’accorde pas avec le sujet « il » (masculin singulier) mais avec le COD « la pomme » (féminin singulier) placé avant le verbe.