Catégorie : Fiches grammaire

La conjonction de subordination: c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 Qu’est-ce qu’une conjonction de subordination ?

– Fiche de cours de grammaire française –

_

Vous voulez imprimer cette fiche de cours ?          Télécharger la leçon en PDF


Une conjonction de subordination est un mot invariable reliant deux propositions entre elles, n’ayant pas la mĂŞme valeur. Étymologie : conjonction : con « avec » ou « et » et jonction « morceau, portion » comme une jonction d’autoroute, ou d’un pont par exemple. Subordination : « sub » signifiant, dessous, infĂ©rieur et ordination exprimant la position, le rang.

La conjonction de subordination relie donc, une proposition principale à une proposition subordonnée, de valeur inférieure, mais indispensable à la phrase.

La conjonction de subordination, contrairement Ă  celle de coordination appartient Ă  la proposition qu’elle dĂ©bute.

Les 6 principales conjonctions de subordination entraînant une proposition subordonnée :

Comme : Comme il fait beau, nous allons pique-niquer. (CC cause)

Lorsque : Lorsque tout le monde sera installé, on pourra partir. (CC temps)

Puisque : Puisque la télé est en panne, on va jouer à un jeu de société. (CC cause)

Que : J’aimerais que la pluie cesse.

Quoique : Il ne devrait pas faire froid aujourd’hui, quoique le vent commence Ă  se lever. (opposition ou concession)

Si : Tu achètes une baguette en rentrant si la boulangerie est ouverte. (condition)

Les autres conjonctions de subordination

Pour les reconnaître plus facilement, on les classe par catégorie entraînant une proposition complément circonstanciel du même nom :

Temps

Lorsque, quand, comme, alors que, après que, avant que, aussitĂ´t que, cependant que, dès que, dès lors que, d’ici que, du moment que, durant que, jusqu’Ă  ce que, lors mĂŞme que, pendant que, sitĂ´t que, tandis que, tant que, depuis que, en attendant que, une fois que.

Ex : Lorsque la nuit tombe, il est temps de rentrer.

Cause

Puisque, comme, Ă  cause de ce que, attendu que, d’autant que, d’autant plus que, du fait que, parce que, vu que, Ă©tant donnĂ© que.

Ex : Puisque personne ne veut aller Ă  la plage, j’y vais toute seule.

Conséquence

Ă€ tel point que, Ă  ce que, au point que, comme quoi, de telle sorte que, en sorte que, si bien que, tellement que, c’est pourquoi, de façon Ă  ce que, de façon que, Ă  ce que.

Ex : Ce t-shirt me plaisait Ă  tel point que je l’ai achetĂ©.

But

À seule fin que, afin que, de telle sorte que, de peur que, de crainte que, pour que, de façon à ce que.

Ex : Installez cette table ici de telle sorte que les convives profitent bien du spectacle.

Manière

Comme, à mesure que, au fur et à mesure que, ainsi que, aussi bien que, de telle sorte que, de même que, en sorte que, selon que, sans que, comme si, de façon à ce que.

Au fur et Ă  mesure que le temps passait, le ciel s’assombrissait, la pluie allait certainement tomber.

Opposition, concession

Alors que, cependant que, quoique, bien que, loin… que, oĂą que, quand bien mĂŞme que, qui que, si ce n’est que, si… que, encore que, mĂŞme si, quelque… que, tout que.

Ex : Il n’a pas rĂ©ussi Ă  rĂ©citer sa poĂ©sie devant la classe alors qu’il l’a apprise par cĹ“ur.

Condition

Si, Ă  condition que, Ă  moins que, autant que, au cas oĂą, en cas que, dans la mesure oĂą, du moment que, pourvu que, sans que, pour peu que, suivant que.

EX : Les enfants pourront aller jouer dehors Ă  condition qu’il fasse beau.

Vous pouvez remarquer que certaines conjonctions de subordination se retrouvent dans plusieurs catĂ©gories. Il est nĂ©cessaire de lire le reste de la phrase pour en saisir la circonstance. Certaines conjonctions de subordination sont des conjonctions de coordination auxquelles est rajoutĂ©e « que », comme « avant que », « après que »…

L’on retrouve rĂ©gulièrement des propositions subordonnĂ©es commençant en tĂŞte de phrase, prĂ©cĂ©dant donc la proposition principale. La phrase commence alors par la conjonction de subordination.


C’est quoi une conjonction de coordination ? Explication facile | Français-Rapide

👉 C’est quoi une conjonction de coordination ?

– Fiche de cours de grammaire française –

_

Vous voulez imprimer cette fiche de cours ?          Télécharger la leçon en PDF


Mais où est donc Ornicar ? Cette phrase mnémotechnique contient phonétiquement (en sons) toutes les conjonctions de coordination de la langue française. Nous allons vous les détailler.

Qu’est-ce qu’une conjonction de coordination ?

La conjonction de coordination est un mot invariable qui relie deux phrases ou deux mots.

Quelles sont-elles ?

Nous vous avons donnĂ© la phrase mnĂ©motechnique en dĂ©but de cours, voici donc les conjonctions de coordination qu’elle comporte phonĂ©tiquement : Mais oĂą est donc Ornicar ?

> Mais, ou, et, donc, or, ni, car.

Attention

Le « oĂą » de la phrase Ă  se souvenir n’est pas une conjonction de coordination, celle-ci n’est pas destinĂ©e Ă  ĂŞtre Ă©crite, mais Ă  ĂŞtre apprise par cĹ“ur et utilisĂ©e uniquement Ă  l’oral.

Comment les utiliser ?

Voici comment utiliser et reconnaître les conjonctions de coordination

Mais

Ce mot relie deux phrases ou deux mots qui s’opposent, se contrarient ou apportent une nuance.

> Je ne vais pas Ă  Paris, mais Ă  Nice.
> La pizza est bonne, mais elle n’est pas assez chaude.

La conjonction « mais » est toujours prĂ©cĂ©dĂ©e d’une virgule.

Ou

Sans accent, on peut le remplacer par ou bien. Cette conjonction est utilisée pour exprimer un choix entre deux ou plusieurs possibilités.

Lorsque le choix s’effectue entre au moins trois Ă©lĂ©ments, certains « ou » sont remplacĂ©s par des virgules.

> Tu préfères aller à Paris ou à Nice ?
> Tu préfères aller à Paris, à Toulouse ou à Nice ?

Et

Pour diffĂ©rencier le « et » (conjonction de coordination) du « est » (3e personne du singulier de l’auxiliaire ou verbe ĂŞtre) on utilise « et puis » et « Ă©tait ».

La conjonction « et » associe deux mots ou plus (noms communs, adjectifs ou noms propres), deux propositions d’Ă©gales valeurs.

On peut inverser les propositions ou les mots en gardant la conjonction de coordination Ă  la mĂŞme place sans changer le sens de la phrase ou la valeur des mots.

On peut utiliser des virgules pour remplacer les « et » dans un choix de plus deux Ă©lĂ©ments, ne gardant que celui de la fin de l’Ă©numĂ©ration.

> Pour ma glace, je voudrais une boule vanille, une boule pistache et une au chocolat.
> En vacances, je vais Ă  la mer et Ă  la montagne.
> En mars, j’irai Ă  Paris et en septembre, je descendrai Ă  Nice.

Donc

La conjonction de coordination entraîne une proposition complément circonstanciel de conséquence (CC de Conséquence).
> La voiture n’a plus d’essence, donc il faut faire le plein.

Comme avec « mais », « donc » nécessite une virgule placée devant.

Or

La conjonction de coordination « or » est toujours prĂ©cĂ©dĂ©e d’une virgule comme « mais » et « donc ».

« Or » introduit une proposition comme « mais », avec plus d’importance.

> La pizza est bonne, mais elle n’est pas assez chaude.
> La pizza est bonne, or elle n’est pas assez chaude.

Ni

La conjonction de coordination « ni », souvent doublĂ©e, s’utilise avec la nĂ©gation « ne ».

Il possède la même fonction que « et » dans la forme affirmative, mais en négatif.

>  Je n’aime ni les endives ni les Ă©pinards.
>  Je ne fais ni la vaisselle ni le ménage.

Car

La conjonction de coordination « car » introduit une proposition complément circonstanciel de cause (CC de Cause).

« Car » possède une signification Ă©quivalente Ă  parce que. On peut d’ailleurs la remplacer par la locution conjonctive de subordination « parce que ».

Une virgule précède la conjonction « car ».

>  Je ne vais pas à la piscine, car elle est fermée.

 


La conjonction : c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 La conjonction : c’est quoi ?

– Fiche de cours de grammaire française –

_

Leçon de français en ligne avec de nombreux exemples et explications simples et faciles à comprendre sur les conjonctions.

Vous voulez imprimer cette fiche de cours ?          Télécharger la leçon en PDF


C’est quoi une conjonction ? 

Les conjonctions sont des mots invariables qui servent Ă  joindre deux mots, deux groupes de mots, deux propositions ou deux phrases.

On distingue deux types de conjonctions selon la fonction des Ă©lĂ©ments qu’elles relient.

Les conjonctions de coordination relient des éléments de même fonction :

  • J’ai pris mon train et je suis parti en vacances.
  • PrĂ©fères-tu les pommes ou les poires ?

Les conjonctions de subordination relient des Ă©lĂ©ments de fonctions diffĂ©rentes, dont l’un au moins est une proposition :

  • Puisque tu le souhaites, nous ferons ainsi.
  • Si j’Ă©tais riche, j’achèterais une plus belle maison.

đź“Ś Lorsqu’une conjonction est composĂ©e de plusieurs mots, on parle de locution conjonctive.


► Leçons suivantes : 

C’est quoi une prĂ©position | Français-Rapide

👉 C’est quoi une prĂ©position ? Quelles sont les prĂ©positions en français ?

– Fiche de cours de grammaire française –

_

Vous voulez imprimer cette fiche de cours ?          Télécharger la leçon en PDF

La préposition est un petit mot invariable engendrant un complément. Etymologie (analyse du mot). Préposition : « pré » comme dans préfixe et « position » qui concerne le mot important. La préposition (le petit mot) prend place avant la position.

Ce que l’on nomme ici la position, peut ĂŞtre un groupe nominal (un groupe d’au moins deux mots dont un nom commun), un nom propre ou un verbe.

Nous allons vous aider Ă  comprendre Ă  travers des exemples

Ă€

La prĂ©position « à » s’Ă©crit avec un accent, le verbe avoir Ă  la 3ème personne du singulier au prĂ©sent de l’indicatif (prĂ©sent simple) s’Ă©crit « a » sans accent et peut ĂŞtre remplacĂ© par la 3ème personne de l’imparfait (passĂ©) « avait ».

Il a un RV Ă  10 h.
Il avait un RV Ă  10 h

« À la » devant un nom féminin devient « au » devant un nom masculin et non pas « à le ».

Papa va Ă  la cuisine, maman est au jardin.

« À »devant un horaire ainsi que devant un verbe dans un nom composé

On mange Ă  19 h dans la salle Ă  manger.

Pour noter une durĂ©e, on utilise 2 propositions, celle de dĂ©part « de » et celle d’arrivĂ©e « à ».

J’ai pris le train de Paris Ă  Nice. On peut remplacer ces prĂ©positions par d’autres.
J’ai pris le train depuis Paris jusqu’Ă  Nice

Devant un prénom

J’ai prĂŞtĂ© mon livre Ă  Louis.

De

Il est utilisĂ© avec « à » pour signaler une durĂ©e, comme nous l’avons vu prĂ©cĂ©demment.

« De » Paris « à  » Nice.

Pour signaler une quantité, une portion

J’aimerais manger de la purĂ©e (une portion de).
J’aimerais manger un peu plus de purĂ©e.
J’aimerais manger du pain. « Du » est la contraction de « de le« 
J’aimerais manger un peu plus de pain. (> Ici, comme Ă  « plus de purĂ©e », nous avons dĂ©jĂ  le quantitatif devant, la portion, donc, on ne la rĂ©pète pas.)

Au clair de la lune (contraction de Ă  le)
Mon ami Pierrot
PrĂŞte-moi ta plume
Pour Ă©crire un mot (Dans le but de, pour engendrant un CC de but)
Ma chandelle est morte
Je n’ai plus de feu (De quoi ? De engendre un COI, pour un COD, pas de prĂ©position).
Ouvre-moi ta porte
Pour l’amour de Dieu. (Dans le but de…)

Avec

PrĂ©position marquant l’accompagnement. Il est suivi d’un prĂ©nom, d’un groupe nominal (GN) ou mĂŞme d’un nom commun unique.

Je joue avec mon frère. Avec engendre un COI, on utilise la préposition pour poser la question : « Je joue avec qui ? » Réponse : « avec mon frère » qui est un groupe nominal.
Je joue avec LĂ©o. Nous retrouvons le COI (complĂ©ment d’objet indirect). Avec + prĂ©nom.
Je joue avec plaisir. Ce nom commun engendre un CC de manière. « Je joue comment ? » Avec plaisir.

Les autres prépositions

Les prĂ©positions en gĂ©nĂ©ral, engendrent un complĂ©ment. Il est nĂ©cessaire d’utiliser le sujet, le verbe, et certaines prĂ©positions pour poser la question qui parait la plus Ă©vidente :
Je mange de la purée (COD)
Je mange quoi ? (de la représentant une quantité) On ne dit pas : « Je mange de la quoi ? »
Je marche sur le trottoir (CC de Lieu).
Je marche oĂą ?
Je parle avec ma sœur (COI)
Je parle avec qui ?

Pour se souvenir de toutes les prépositions, il est nécessaire de les apprendre par cœur

Les prépositions temporelles

On les retient dans l’ordre alphabĂ©tique :

À, après, avant, dans, de, depuis, des, en, jusque, pendant.

Les principales prépositions

Un moyen pour s’en rappeler facilement, mĂ©morisez cette phrase: « Adam part pour Anvers avec cent sous sĂ»rs, entre derrière chez Decontre. »

À, dans, par, pour, en, vers, avec, sans , sous, sur, entre, derrière, chez, de, contre.

La méthode du cube à approcher et en faire le tour

Imaginez un cube à 5 m de vous, il est posé au sol, vous devez trouver les prépositions sur votre chemin et autour du cube.

Loin, lĂ , ici, depuis, vers, jusqu’Ă , jusque, près, après, avant, arrière, devant, derrière, dessus, dessous, dans, dedans, Ă  cĂ´tĂ©.

 


Les mots invariables : c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 Les mots invariables : c’est quoi ?

– Fiche de cours de grammaire française –

_

Vous voulez imprimer cette fiche de cours ?          Télécharger la leçon en PDF


Un mot invariable est un mot qui ne s’accorde ni en genre ni en nombre. Il s’Ă©crit donc toujours de la mĂŞme façon.

Les différentes catégories de mots invariables

Les mots invariables sont :

Les adverbes

Les adverbes sont des mots invariables, qu’ils soient :

*Des adverbes de temps : hier, demain, aujourd’hui etc.

*Des adverbes de manière : bien, mieux, surtout etc.

*Des adverbes de lieu : devant, ailleurs, autour etc.

*Des adverbes de quantité : beaucoup, peu, plus etc.

*Des adverbes formés à partir des adjectifs (en ajoutant « ment », « emment » ou « amment » à ces adjectifs).

Exemples :

  • Rapidement (« rapide » + « ment »).
  • Prudemment (formĂ© Ă  partir de l’adjectif « prudent »).
  • Couramment (formĂ© Ă  partir de l’adjectif « courant ».

Les conjonctions

Les conjonctions sont Ă©galement invariables. On trouve :

Les conjonctions de coordination

Elles relient des mots, des groupes de mots, des parties de phrases ou des phrases.

Exemples :

  • Mon frère et moi sommes allĂ©s nous promener (la conjonction de coordination « et » est invariable. Elle relie les deux mots « frère » et « moi »).
  • Je suis allĂ© Ă  la campagne mais je n’en avais pas envie (la conjonction de coordination « mais » relie deux phrases).

Astuce : On peut regrouper les conjonctions de coordination dans cet ordre : mais, ou, et, donc, or, ni car. Elles forment la phrase : « Mais oĂą est donc Ornicar ? », facile Ă  retenir. Mais, bien sĂ»r, l’orthographe n’est pas la mĂŞme !

Les conjonctions de subordination

*Ce sont aussi des mots invariables. Les conjonctions de subordination introduisent une proposition subordonnĂ©e, c’est-Ă -dire une partie de la phrase qui dĂ©pend de la proposition principale.

Exemple : Je crois que mon frère est en vacances (« que mon frère est en vacances » est une proposition subordonnée, introduite par « que », conjonction de subordination invariable).

*Les conjonctions de subordination sont simples (que, quand, comme etc) ou composées (alors que, bien que, avant que, dès que etc).

Les prépositions

Dans, à, de, sans, par, parmi, à cause de, sous, sur, chez etc sont des prépositions. Autre mot invariable, la préposition est un mot simple ou composé qui relie des mots ou des groupes nominaux entre eux.

Exemple : Le chien de mon père (la préposition « de » relie les groupes nominaux « le chien » et « mon père »).

Voici d’autres exemples avec des prĂ©positions.

  • Nous allons chez des amis.
  • Le vĂ©lo est dans le garage.
  • Je suis allĂ© me promener avec mes parents

Les interjections

*Les interjections sont eux aussi des mots invariables. Ils permettent de traduire un sentiment ou une Ă©motion. Ă€ l’Ă©crit, ils sont suivis d’un point d’exclamation.

Ah !, hélas !, zut !, aïe ! etc sont des interjections.

*Les onomatopĂ©es, qui imitent un bruit ou un son, sont des sortes d’interjections. Elles sont sont Ă©galement invariables.

Exemples : Pan ! cui-cui, meuh !

 


Le pronom : c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 Qu’est-ce qu’un pronom?

– Fiche de cours de grammaire française –

_

Vous souhaitez imprimer cette fiche de cours ?          Télécharger la leçon en PDF


*Un pronom est un mot qui remplace (ou représente) un nom, un adjectif ou une proposition (partie de la phrase). Il permet ainsi de ne pas les répéter.

Exemples :

  • J’avais perdu mes clefs, mais je les ai retrouvĂ©es (le pronom « les » remplace « clefs ». Sans le pronom, il aurait fallu rĂ©pĂ©ter le mot « clefs » dans la deuxième proposition).
  • Attentifs en classe, ils le sont toujours (« le » remplace l’adjectif « attentifs »).

*En règle gĂ©nĂ©rale, le pronom personnel s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il remplace.

Exemple : J’ai goĂ»tĂ© ces fraises – Elles sont très bonnes (le pronom personnel « elles » est au fĂ©minin pluriel, comme le mot « fraises », qu’il remplace).

*S’il remplace un adjectif ou une proposition, le pronom personnel « le » est neutre.

Exemple : Si vous partez, dites-le-moi (« le » remplace la proposition « si vous partez »).

Les différentes catégories de pronoms

Il en existe en effet plusieurs sortes. On trouve :

Les pronoms personnels

Je, tu, il, nous, vous, ils, me, te, le, la, lui etc sont des pronoms personnels. Ils peuvent ĂŞtre :

Sujets

Exemples :

  • Je pars en vacances (question : Qui part en vacances ? – RĂ©ponse : je. « Je » est donc le sujet du verbe partir).
  • Nous aimons lire (« nous » est le sujet du verbe aimer).

ComplĂ©ments d’objet

Exemple : J’aime bien ce livre. Je le lis tous les jours (question : Je lis quoi tous les jours ? – RĂ©ponse : « le ». « Le », qui remplace (ou reprĂ©sente) le mot « livre », est complĂ©ment d’objet direct (COD) du verbe lire).

Réfléchis

Le pronom personnel est réfléchi quand il représente la même personne que le sujet du verbe.

Exemple : Ils se lavent (« se » est un pronom réfléchi. Il désigne les mêmes personnes que « ils ».

Remarque : « En » et « y » sont également des pronoms personnels.

Les pronoms possessifs

Le mien, le tien, le sien, le nĂ´tre, le vĂ´tre, le leur etc sont des pronoms possessifs. Ils s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils remplacent.

Exemple : Ma voiture est lente, mais la tienne est puissante (« la tienne » est un pronom possessif, qui remplace le mot « voiture ». Comme celui-ci, il est au féminin singulier).

Les pronoms démonstratifs

Ils se présentent sous une forme :

Simple

: Celui, celle, ceux etc.

Exemple : Ma maison est grande, mais celle de mon voisin l’est encore plus (« celle », qui remplace le nom « maison », est un pronom dĂ©monstratif).

Composée

: Celui-ci, celui-lĂ , celle-ci, ceux-ci, ceux-lĂ  etc.

Exemple : Regarde ces montres. Préfères-tu celle-ci ou celle-là ?

Remarques :

  • En principe, on emploie « celui-ci » ou « celle-ci » pour dĂ©signer une chose proche, et « celui-là » ou « celle-là » pour dĂ©signer une chose plus Ă©loignĂ©e.
  • Certains pronoms dĂ©monstratifs, comme ceci ou cela, sont neutres. Ce qui signifie qu’ils remplacent aussi bien un nom masculin qu’un nom fĂ©minin.

Les pronoms relatifs

Qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle etc sont des pronoms relatifs. Ils représentent un nom ou une proposition, qui sont des antécédents. En outre, ils introduisent une proposition subordonnée relative.

Exemple : Tu as mis un pull qui m’irait bien (« qui » est un pronom relatif, qui reprĂ©sente le mot « pull », son antĂ©cĂ©dent. « Qui » introduit la proposition subordonnĂ©e relative : « Qui m’irait bien »).

Les pronoms interrogatifs

Qui, que, quoi, lequel, laquelle, Ă  laquelle etc sont des pronoms interrogatifs. Ils permettent de poser une question.

Exemple : Qui est cet homme ? (« qui » est un pronom interrogatif).

Remarque : On peut trouver un pronom interrogatif dans une phrase interrogative indirecte – Exemple : Je ne sais pas qui sera lĂ  ce soir (la phrase interrogative directe serait : « Qui sera lĂ  ce soir ? »).

Les pronoms indéfinis

*Nul, aucun, personne, quelques-uns, plusieurs, la plupart, tout etc sont des pronoms indéfinis.

*Ils expriment une quantité nulle (nul, aucun etc), négligeable (quelques-uns), vague (plusieurs) ou représentant une totalité (tout).

Exemple : Plusieurs candidats ont rĂ©ussi l’examen.


► Leçons suivantes : 

Le verbe : c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 Le verbe : c’est quoi ?

– Fiche de cours de grammaire française –

_

Vous voulez imprimer cette fiche de cours ?          Télécharger la leçon en PDF

*Le verbe est un mot essentiel, autour duquel s’organisent les Ă©lĂ©ments de la proposition (la proposition est une phrase ou une partie de phrase).

Exemple :

L’enfant mange sa soupe (« mange » est le verbe de la proposition. Sans lui, elle n’a aucun sens).

Remarque : La plupart des propositions contiennent un verbe. Seules quelques-unes, souvent exclamatives, en sont dépourvues.

Exemple :

Quelle belle voiture !

*Le verbe exprime une action, un Ă©tat ou une intention.

Exemples :

  • Je marche dans la rue (le verbe « marche » exprime une action).
  • Il est commerçant (le verbe « est » exprime un Ă©tat. Il indique ce qu’est cette personne).
  • Il veut des bonbons (le verbe « veut » exprime une intention).

*Le verbe varie en fonction :

-Du mode : c’est la manière dont le verbe exprime une action, un Ă©tat etc. Parmi ces modes, on trouve l’indicatif, le conditionnel, le subjonctif etc.

Exemple :

Il chante (le verbe est au mode indicatif).

-Du temps :

Exemple :

Je chantais (le verbe est Ă  l’imparfait de l’indicatif);

-De la personne :

Exemples :

Je chante, tu chantes (« je » et « tu » sont les deux premières personnes du singulier. « Nous » et « vous » sont les deux premières personnes du pluriel).

-Du nombre :

Exemples :

Il chante, ils chantent (dans le premier exemple, le verbe est au singulier, dans le second, il est au pluriel).

Les différents types de verbes

Il existe en effet :

Des verbes auxiliaires

Ces verbes, ĂŞtre et avoir, perdent leur sens propre et s’associent Ă  d’autres verbes pour former les temps composĂ©s.

Exemples :

J’ai pris le train (cette forme est le passĂ© composĂ© du verbe « prendre ». Le verbe « avoir » a perdu son sens propre pour aider Ă  la formation du passĂ© composĂ© du verbe prendre).

Des verbes transitifs

Ils peuvent ĂŞtre suivis d’un complĂ©ment d’objet direct (COD) ou d’un complĂ©ment d’objet indirect (COI). Après ces verbes, on peut donc poser la question « quoi ? » pour trouver un COD ou lesc questions « de quoi ? », « à quoi ? » etc, pour trouver un COI.

Exemple :

  • L’enfant mange sa soupe (Question : L’enfant mange quoi ? – RĂ©ponse : Sa soupe. Le verbe « mange » est suivi d’un COD. C’est donc un verbe transitif, suivi d’un COD).
  • Jean tombe de sa chaise (Question : Jean tombe de quoi ? – RĂ©ponse : De sa chaise. C’est donc un verbe transitif, suivi d’un COI).

Des verbes intransitifs

Ils ne sont pas suivis d’un COD, mais ils sont parfois construits avec un complĂ©ment circonstanciel (de lieu, de temps etc).

Exemple : Il part dans le Jura (Question : Il part oĂą ? – RĂ©ponse : Dans le Jura. C’est donc un verbe intransitif, suivi d’un complĂ©ment circonstanciel de lieu).

Des verbes impersonnels

Ils ne se conjuguent qu’Ă  la troisième personne du singulier.

Exemples : Il neige, il pleut, il faut etc.

Remarque : Les verbes transitifs ou intransitifs ne sont pas forcément suivis de compléments.

Exemples : Les enfants mangent, le train part.

Les différents groupes

En effet, les verbes peuvent appartenir :

*Au premier groupe : Ce sont les verbes dont l’infinitif se termine en « er » (Ă  l’exception du verbe auxiliaire « aller »).

Exemples : chanter, manger, marcher, chasser etc.

*Au deuxième groupe : Ce sont les verbes dont l’infinitif se termine en « ir » et le participe prĂ©sent en « issant.

Exemples :

  • Finir (participe prĂ©sent : finissant).
  • Garnir (participe prĂ©sent : garnissant).

*Au troisième groupe : Ce sont tous les autres verbes. On les appelle aussi verbes irréguliers. Ce groupe est lui-même divisé en plusieurs catégories :

-Les verbes dont l’infinitif se termine en « ir » et le participe prĂ©sent en « ant ».

Exemples :

  • Courir (participe prĂ©sent : courant).
  • Partir (participe prĂ©sent : partant).

-Les verbes en « endre ».

Exemples : Prendre, dépendre, attendre etc.

-Les verbes en « eindre ».

Exemples : atteindre, éteindre, déteindre etc.

-Les verbes en « oudre ».

Exemples : RĂ©soudre, coudre, absoudre etc.

-Les verbe en « oir » ou en « oire ».

Exemples : Recevoir, voir, croire, boire etc.

 


Les expansions du groupe nominal: cours et exemples | Français-rapide

👉 Les expansions du groupe nominal

– Fiche de cours de grammaire française –

_

Vous voulez imprimer cette fiche de cours ?          Télécharger la leçon en PDF


*Certains mots, ajoutés au groupe nominal, en précisent le sens. On les appelle des expansions du groupe nominal.

*Ces mots enrichissent le groupe nominal, mais ne sont pas indispensables à sa compréhension. Si on les supprime, la phrase que forme le groupe nominal reste compréhensible.

Exemple : La belle voiture (si on enlève « belle », le groupe nominal « la voiture » a toujours un sens).

Les différentes expansions du groupe nominal

Le groupe nominal peut ĂŞtre enrichi par :

Un ou plusieurs adjectifs qualificatifs

Exemples :

  • La petite fille blonde dort (les adjectifs qualificatifs « petite » et « blonde » enrichissent le groupe nominal « la fille dort ». Ils sont donc des expansions de ce groupe nominal).
  • Le gros chat ronronne (l’adjectif qualificatif « gros » est une expansion du groupe nominal « le chat »).

Un groupe de mots introduits par une préposition

La prĂ©position introduisant ce groupe de mots peut ĂŞtre de, dans, avec , pour, sans, vers etc. Le groupe de mots enrichissant le groupe nominal a alors la fonction de complĂ©ment de nom. La prĂ©position peut introduire un nom, mais aussi un adverbe ou un verbe Ă  l’infinitif.

Exemples :

  • Le chien de mon frère (« de mon frère » est le complĂ©ment du nom « chien ». Il est une expansion du groupe nominal « le chien »).
  • J’apprĂ©hende la journĂ©e de demain (« de demain », expansion du groupe nominal « j’apprĂ©hende la journĂ©e », est le complĂ©ment du nom « journĂ©e ». « Demain » est un adverbe).
  • Elle doit prendre le temps de manger (« de manger », formĂ© de la prĂ©position « de » et du verbe « manger », est le complĂ©ment du nom « temps ». C’est une expansion du groupe nominal « elle doit prendre le temps »).

Un groupe de mots mis en apposition

Un groupe de mots mis en apposition est placĂ© Ă  cĂ´tĂ© du nom qu’il qualifie, mais sĂ©parĂ© de lui par une virgule. Dans ce cas, l’apposition est une expansion du groupe nominal.

Exemples :

  • Ma voiture, un modèle rĂ©cent, est très rapide (« un modèle rĂ©cent » est apposĂ© (ou mis en apposition) au nom « voiture ». C’est une expansion du groupe nominal « ma voiture est très rapide »).
  • Mon voisin, un homme charmant, me rend souvent service («  »un homme charmant » est apposĂ© au nom « voisin ». C’est une expansion du groupe nominal « mon voisin me rend souvent service »).

La proposition subordonnée relative

Rappel : La proposition subordonnĂ©e relative est formĂ©e d’un groupe de mots complĂ©tant un nom ou un pronom, qu’on appelle des antĂ©cĂ©dents. Ce groupe de mots est introduit par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont etc).

Exemple :

Cet homme qui bavarde est mon voisin (« qui bavarde » est une proposition subordonnĂ©e relative, qui complète le nom « homme ». C’est une expansion du groupe nominal  » cet homme est mon voisin).

Remarque : La proposition subordonnĂ©e relative peut ĂŞtre placĂ©e directement Ă  cĂ´tĂ© du nom qu’elle complète, comme dans l’exemple prĂ©cĂ©dent. Mais elle peut aussi ĂŞtre mise en apposition – Exemple : Cet homme, qui bavarde, est mon voisin.

 


L’adjectif: c’est quoi ? Cours avec exemples | Français-Rapide

👉 C’est quoi un adjectif ?

– Fiche de cours de grammaire française –

_

Vous préférez imprimer cette fiche de cours ?          Télécharger la leçon en PDF


L’adjectif qualificatif

*L’adjectif est un mot qui s’ajoute Ă  un autre mot pour en prĂ©ciser le sens. Comme il contribue Ă  qualifier ce mot, on lui donne le nom d’adjectif « qualificatif« . C’est la première catĂ©gorie d’adjectif.

Exemples :

  • Une grande table (« grande » est un adjectif qualificatif, qui prĂ©cise le sens du nom « table ». Grâce Ă  lui, on a davantage de renseignements sur cette table).

*L’adjectif qualificatif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il accompagne.

Exemples :

  • Des pluies rĂ©gulières (l’adjectif qualificatif « rĂ©gulières » est fĂ©minin pluriel, comme le mot « pluies » qu’il accompagne).

*Par ailleurs, l’adjectif qualificatif peut ĂŞtre :

Attribut du sujet : dans ce cas, il exprime une qualitĂ© ou un sentiment qui se rapportent au sujet. Il lui est reliĂ© par ce qu’on appelle un « verbe d’Ă©tat » : ĂŞtre, paraĂ®tre, demeurer etc.

Exemple :

  • Jean est content (« content » est un adjectif qualificatif, attribut du sujet Jean. Il exprime le sentiment ressenti par Jean; il est reliĂ© au sujet par « est »).

-Épithète : dans ce cas, l’adjectif qualificatif est placĂ© directement Ă  cĂ´tĂ© du mot qu’il qualifie, sans aucun autre mot entre eux.

Exemple :

  • C’est un ciel nuageux (« nuageux » est un adjectif qualificatif, Ă©pithète du nom « ciel »).

Mis en apposition : l’adjectif qualificatif mis en apposition est sĂ©parĂ© du reste de la phrase par une virgule. Ă€ l’oral, cette virgule correspond Ă  une pause dans la lecture.

Exemple :

  • Courageux, il se lance dans la bataille (« Courageux est un adjectif qualificatif mis en apposition).

Remarque : L’adjectif qualificatif peut ĂŞtre une forme verbale. On l’appelle alors un adjectif verbal. Il se termine le plus souvent par « ant », comme le participe prĂ©sent, dont il dĂ©coule mais avec lequel il ne faut pas le confondre.

Exemples :

  • Il commença Ă  lire, captivant son public (« Captivant » est un participe prĂ©sent, qui reste invariable).
  • Ce sont des histoires captivantes (« Captivantes » est un adjectif verbal, qui prĂ©cise le sens du nom auquel il est rattachĂ©. Contrairement au participe prĂ©sent, il s’accorde en genre et en nombre avec ce nom).

Les autres adjectifs

L’adjectif qualificatif n’est pas le seul. Il en existe d’autres, qu’on appelle aussi des dĂ©terminants. On trouve ainsi :

L’adjectif dĂ©monstratif

Ce, ces, cet, cette sont des adjectifs dĂ©monstratifs. Ils permettent de montrer la personne ou l’objet dĂ©signĂ©s par le nom auquel ils se rattachent.

Exemple :

  • J’aime ce meuble (« Ce » est un adjectif dĂ©monstratif, qui dĂ©signe un meuble particulier Ă  la personne Ă  laquelle je parle).

L’adjectif possessif

Mon, ton, son, ma, ta, sa, notre, votre, leur etc sont des adjectifs possessifs. Ils permettent de savoir qui est le possesseur d’un animal ou d’un objet, ou quel lien unit le sujet au nom introduit par l’adjectif possessif.

Exemples :

  • J’ai oubliĂ© mon cartable Ă  l’Ă©cole (l’adjectif possessif « mon » permet de savoir que le cartable m’appartient).
  • J’obĂ©is Ă  mes parents (« Mes » exprime le lien filial qui m’unit Ă  mes parents).

L’adjectif indĂ©fini

Aucun, certain, chaque, plusieurs, n’importe quel, nul etc sont des adjectifs indĂ©finis. Ils expriment une idĂ©e de quantitĂ© ou une certaine indĂ©termination par rapport au nom qu’ils accompagnent.

Exemple :

  • J’ai lu plusieurs livres (« Plusieurs » indique bien que je n’ai pas lu qu’un seul livre).
  • N’importe quelle veste vous tiendra chaud (On ne sait pas exactement quelle veste protègera le mieux contre le froid).

Les adjectifs interrogatifs et exclamatifs

Ce sont les mĂŞmes : quel, quels, quelle, quelles. Mais un adjectif interrogatif est utilisĂ© dans une phrase interrogative, terminĂ©e par un point d’interrogation. Alors qu’un adjectif exclamatif trouve sa place dans une phrase exclamative, terminĂ©e par un point d’exclamation.

Exemples :

  • Quels livres lisez-vous ? (« Quels est un adjectif interrogatif).
  • Quels beaux livres vous avez ! (« Quels » est un adjectif exclamatif).

Les adjectifs numéraux

Ils sont eux-mêmes divisés en deux catégories, les adjectifs numéraux cardinaux et les adjectifs numéraux ordinaux.

*Les adjectifs numéraux cardinaux expriment une quantité précise.

Exemples :

  • Trois chaises ou quatre oranges.

*Les adjectifs numéraux ordinaux indiquent le rang dans un ensemble.

Exemple :

  • Il occupe la troisième place.

Remarque : Ă€ part « premier » et « second », les adjectifs ordinaux se forment en ajoutant le suffixe « ième » Ă  l’adjectif cardinal correspondant (« huitième » = « huit » + « ième »).


► Leçons suivantes : 

Le groupe nominal: c’est quoi ? | Français-rapide

👉 Qu’est-ce qu’un groupe nominal ?

– Fiche de cours de grammaire française –

_

Vous préférez imprimer cette fiche de cours ?          Télécharger la leçon en PDF


*Un groupe nominal (ou GN) est un ensemble de mots. Il peut ĂŞtre formĂ© d’un nom commun ou d’un nom propre, auxquels s’ajoutent un dĂ©terminant, un ou plusieurs adjectifs, un verbe, un adverbe etc.

Exemple :

  • Une puissante voiture (ce GN est formĂ© d’un nom commun, « voiture », d’un dĂ©terminant, « une », et d’un adjectif qualificatif, « puissante ». Le mot le plus important est « voiture ». On dit qu’il reprĂ©sente le « noyau » ou le « chef de groupe » du GN. En effet, si vous supprimez ce nom « voiture », la phrase ne veut plus rien dire).

*La mĂŞme phrase comprend souvent plusieurs groupes nominaux.

Exemples :

Le gros chat dort près de la cheminée. Cette phrase de divise en deux GN :

  • Le gros chat dort (1er GN, composĂ© d’un nom commun, « chat », noyau du GN, d’un dĂ©terminant, « le », d’un adjectif qualificatif, « gros » et d’un verbe, « dort »).
  • Près de la cheminĂ©e (2e GN, composĂ© d’une prĂ©position, « près de », d’un dĂ©terminant, « la » et d’un nom commun, « cheminĂ©e », qui est le noyau de ce 2e GN).

Les fonctions du groupe nominal

Les principales fonctions du groupe nominal sont les suivantes :

Sujet

Le groupe nominal peut être sujet du verbe. Pour le trouver, on peut poser la question : »Qui a + verbe ».

Exemple :

  • Le chat du voisin a mangĂ© les souris (Question : Qui a mangĂ© les souris ? – RĂ©ponse : le chat du voisin. « Le chat du voisin » est donc le groupe nominal sujet du verbe manger).

Attribut du sujet

Comme son nom l’indique, l’attribut du sujet donne des prĂ©cisions sur le sujet. Il se place après un verbe d’Ă©tat : ĂŞtre, paraĂ®tre, demeurer etc.

Exemples :

  • Le mĂ©tro est un transport en commun (Le groupe nominal « un transport en commun » est l’attribut du sujet « le mĂ©tro »).
  • Cette voiture semble un vrai bolide (« Le groupe nominal « un vrai bolide » est l’attribut du sujet « cette voiture »).

Apposition

Le groupe nominal mis en apposition est placé à côté du nom, mais séparé de lui par une virgule.

Exemple :

  • Sa maison, un vrai labyrinthe, est très grande (Le groupe nominal « un vrai labyrinthe », est mis en apposition au groupe nominal « sa maison »).

Complément du nom

Il est relié au nom par des prépositions comme de, à, par, pour, avec, sans etc.

Exemples :

  • La poignĂ©e de la casserole est chaude (le groupe nominal « de la casserole » est le complĂ©ment du nom « poignĂ©e »).
  • Le moteur de la voiture est puissant (Le groupe nominal « de la voiture » est complĂ©ment du nom « moteur »).

Les autres compléments

Il en existe plusieurs sortes :

Le complĂ©ment d’objet direct

Pour le trouver, on doit répondre à la question : »quoi ? ».

Exemple :

  • Jean a mangĂ© tout le gâteau (Question : Jean a mangĂ© quoi ? – RĂ©ponse : Tout le gâteau. Le groupe nominal « tout le gâteau » est complĂ©ment d’objet direct du verbe manger).

Le complĂ©ment d’objet indirect

Pour le trouver, on doit répondre aux questions : « à quoi ? », « à qui ? », « de quoi ? », « de qui ? » etc.

Exemple :

  • Il parle de ses vacances (Question : De quoi parle-t-il ? RĂ©ponse : De ses vacances. Le groupe nominal « de ses vacances » est complĂ©ment d’objet indirect du verbe parler).

Les compléments circonstanciels

Ils indiquent dans quelles circonstances se dĂ©roule l’action. On peut ainsi trouver :

*Un groupe nominal complĂ©ment circonstanciel de lieu. Pour le trouver, on doit poser la question : ‘ »OĂą ? »

Exemple :

  • Il passe ses vacances dans une station de sports d’hiver (Question : OĂą passe-t-il ses vacances ? – RĂ©ponse : Dans une station de sports d’hiver. Le groupe nominal « dans une station de sports d’hiver » est un complĂ©ment circonstanciel de lieu).

*Un groupe nominal complément circonstanciel de temps. Pour le trouver, on doit répondre à la question : « quand ? ».

Exemple :

  • Il a travaillĂ© pendant les vacances d’Ă©tĂ© (Question : Quand Jean a-t-il travaillĂ© ? » – RĂ©ponse : « Pendant les vacances d’Ă©té ». Le groupe nominal « pendant les vacances d’Ă©té » est un complĂ©ment circonstanciel de temps).

📌 Remarque : Le groupe nominal peut être encore complément circonstanciel de manière, de but, de moyen etc.


â–ş Leçons suivantes :Â