Auteur/autrice : Français-rapide

La fonction sujet et la fonction verbe | Français-Rapide

👉 La fonction sujet et la fonction verbe

– Fiche de cours de grammaire française –

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En français, la phrase de base est construite sur le modèle « sujet + verbe + complément ». Mais qu’est-ce qu’un sujet ? Comment interagit-il avec le verbe ? Et pourquoi parle-t-on de « fonction sujet » et de « fonction verbe » ?

Quelle est la différence entre la nature d’un mot et sa fonction ?

En grammaire, on parle de « nature » et de « fonction » des mots.

Qu’est-ce que la nature d’un mot ?

La nature d’un mot est tout simplement son identité de base. Elle ne change jamais. Parmi les natures de mots principales, on peut citer :

  • les dĂ©terminants (le, la, les, un…)
  • les noms (homme, femme, chat, chien…)
  • les pronoms (il, elle, nous…)
  • les adjectifs (grand, beau, fort…)
  • les verbes (manger, finir, prendre…)
  • les groupes nominaux (un beau chat, un homme fort, une belle femme…)
  • les adverbes (rapidement, lentement…)

Qu’est-ce que la fonction d’un mot ?

La fonction d’un mot est tout simplement le rôle que joue le mot dans la phrase. Un mot peut donc avoir une fonction différente selon sa place dans la phrase. Parmi les fonctions de mots principales, on peut citer :

  • sujet
  • verbe
  • complĂ©ment d’objet (direct ou indirect, c’est-Ă -dire COD ou COI)
  • complĂ©ment circonstanciel (de lieu, de temps, de cause)

Exemple :

Le chat mange la souris.

Dans cette phrase, « Le chat » est le sujet du verbe « mange ». « La souris » est le complément d’objet direct (COD) du verbe « mange ».

Exemple :

La souris voit le chat.

Dans cette phrase, « La souris » devient le sujet du verbe « voit » et « Le chat » devient le complément d’objet direct (COD) du verbe « voit ».

On voit donc que le même groupe nominal (« le chat », « la souris ») peut avoir une fonction différente selon la phrase.

Comment interagissent le sujet et le verbe ?

En français, un verbe doit obligatoirement avoir un sujet exprimé dans la phrase (exemple : L’enfant mange ses haricots), sauf à l’impératif (exemple : Mange tes haricots !).

La fonction verbe

La fonction verbe est tout simplement un verbe qui exprime une action (à la voix active ou passive) ou un état.

Exemples :

Il a écrit un roman. (action à la voix active)

Ce roman a été écrit par un auteur talentueux. (action à la voix passive)

Elle semble fatiguée. (état)

La fonction sujet

Différents mots peuvent avoir la fonction sujet.

Les pronoms personnels sujets

Les pronoms personnels sujets sont :

  • je
  • tu
  • il / elle / on
  • nous
  • vous
  • ils / elles

Exemples :

Je bois un café.

Nous mangeons des fraises.

Ils parlent français.

Les groupes nominaux

Un groupe nominal est composé par exemple d’un article défini ou indéfini, d’un nom et d’un adjectif.

Exemples :

La gentille voisine me donne souvent des œufs.

Un bon élève apprend ses leçons régulièrement.

Les chanteurs populaires vendent beaucoup de disques.

Les verbes à l’infinitif

Un verbe à l’infinitif peut également avoir la fonction sujet.

Exemples :

Lire est intéressant.

Voyager ouvre l’esprit.

Le verbe infinitif qui a la fonction de sujet peut aussi avoir un complément d’objet direct (COD) :

Boire du café réveille.

Les propositions subordonnées complétives

Une proposition subordonnée complétive est une proposition subordonnée qui donne des informations sur les circonstances.

Exemples :

Qu’il soit en retard ne me gêne pas.

Qu’il pleuve pendant mes vacances m’est égal.

Les propositions subordonnées relatives

Une proposition subordonnée relative est une proposition introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel).

Exemples :

Qui ne saute pas n’est pas français.

Qui dort dîne.

L’accord du verbe avec le sujet

Dans la majorité des cas, le sujet est ce qui détermine la forme du verbe. En effet, le verbe conjugué s’accorde en personne, en nombre et parfois en genre avec le sujet, notamment au passé composé conjugué avec l’auxiliaire « être ».

Exemple :

Au présent :

Il mange une pomme. (sujet « il » : troisième personne du singulier)

Nous mangeons une pomme. (sujet « nous » : première personne du pluriel)

Ils mangent une pomme. (sujet « ils » : troisième personne du pluriel)

Au passé composé :

Il est venu. (sujet « il » : masculin singulier)

Elle est venue. (sujet « elle » : féminin singulier)

Ils sont venus. (sujet « ils » : masculin pluriel)

Elles sont venues. (sujet « elles » : féminin pluriel)

NB : On peut citer le cas particulier du participe passé avec le verbe avoir qui s’accorde avec l’objet de complément direct (COD), et non avec le sujet, quand celui-ci est placé avant le verbe.

Exemple :

La pomme qu’il a mangée.

Ici, le participe passé « mangée » ne s’accorde pas avec le sujet « il » (masculin singulier) mais avec le COD « la pomme » (féminin singulier) placé avant le verbe.

 

 


La phrase simple et la phrase complexe: c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 La phrase simple et la phrase complexe: c’est quoi ?

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La phrase simple

La phrase simple est formĂ©e d’une seule proposition indĂ©pendante.

Rappel : La proposition est un ensemble de mots organisĂ©s autour d’un verbe.

Exemples de phrases simples :

  • L’enfant mange sa soupe (la phrase se compose d’une seule proposition, organisĂ©e autour de « mange » (forme du verbe manger). Elle est indĂ©pendante parce qu’elle se suffit Ă  elle-mĂŞme).
  • La voiture passe dans la rue.
  • Je lave ma voiture.

La phrase composée

La phrase composée est formée de deux ou plusieurs propositions indépendantes. Les propositions peuvent être :

Reliées entre elles par une conjonction de coordination

Rappel : Mais, ou, et, donc, or, ni, car sont les conjonctions de coordination (voir fiche).

Exemples :

  • Elle s’est prĂ©parĂ©e et elle est sortie (cette phrase composĂ©e est formĂ©e de deux propositions : « Elle s’est prĂ©parĂ©e » et « elle est sortie », reliĂ©es entre elles par la conjonction de coordination « et »).
  • Il a mangĂ© mais il a encore faim.
  • Elle a pris son panier, donc elle est sortie faire ses courses

Juxtaposées

Dans ce cas, la phrase composée est formée de deux propositions séparées par une virgule.

Exemples :

  • Elle a couru, elle est fatiguĂ©e (la phrase composĂ©e est formĂ©e de deux propositions indĂ©pendantes « Elle a couru » et « elle est fatiguĂ©e », sĂ©parĂ©es par une virgule).
  • Il ferme sa porte, il descend l’escalier.
  • Elle s’allonge sur son lit, elle s’endort aussitĂ´t.

Formées par une proposition indépendante plus une proposition incise

La proposition incise se loge dans la proposition principale. Elle sert Ă  rapporter les paroles de quelqu’un ou Ă  mĂ©nager une parenthèse dans le discours.

Exemples :

  • Je voulais, rĂ©pondit-il, vous demander votre avis (« rĂ©pondit-il » est une proposition incise. Elle rapporte les paroles de la personne qui parle).
  • Je refuse de vous donner de l’argent, dit-il en s’Ă©nervant (« dit-il en s’Ă©nervant » est une proposition incise).
  • Le rouge, c’est ma couleur prĂ©fĂ©rĂ©e, vous va très bien (« c’est ma couleur prĂ©fĂ©rĂ©e » est une proposition incise. Elle n’a pas de rapport direct avec la proposition : « Le rouge vous va très bien. Elle est donc une sorte de parenthèse).

 

 


Les types de phrases – Cours de Grammaire + Exemples | Français-Rapide

👉 Les types de phrases

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Il existe plusieurs types de phrases. On trouve en effet :

La phrase déclarative

Ce type de phrase est le plus courant. La phrase déclarative permet de raconter quelque chose, de décrire une action ou de donner une opinion ou une impression. Elle se termine par un point et comprend un ou plusieurs verbes conjugués.

Exemples :

  • Ces voitures roulent toujours très vite.
  • Mon petit frère a cassĂ© son jouet.
  • Je n’aime pas les glaces.
  • Je trouve qu’il fait trop chaud aujourd’hui.

La phrase interrogative

Elle permet de poser une question et se termine par un point d’interrogation. On peut la construire :

*En plaçant le sujet après le verbe.

Exemples :

  • Puis-je vous aider ?
  • Pourrai-je aller au cinĂ©ma ?

*En utilisant des mots interrogatifs, comme :

L’adjectif interrogatif :

Exemples :

  • Quel est ton avis ?
  • Quelle route prenons-nous ?

Le pronom interrogatif :

Exemples :

  • Qui a parlĂ© ?
  • OĂą sont allĂ©s les enfants ?
  • Que vous est-il arrivĂ© ?

L’adverbe interrogatif :

Exemples :

  • Combien coĂ»te cette table ?
  • Pourquoi partez-vous si tĂ´t ?
  • Comment avez-vous fait ?

La locution « est-ce que » :

Exemple : Est-ce que vous aimez marcher ?

La phrase impérative

*La phrase impĂ©rative sert Ă  donner un ordre ou Ă  faire une demande. Dans ce type de phrase, le verbe est Ă  l’impĂ©ratif et il n’y a pas de sujet. Selon les cas, la phrase impĂ©rative se termine par un point d’exclamation ou un simple point.

Exemples :

  • ArrĂŞte de parler tout le temps !
  • Donne un pourboire Ă  ce serveur.
  • Prenons le train.

*Certaines phrases impératives sont dépourvues de verbe.

Exemple : baignade interdite.

La phrase exclamative

La phrase exclamative permet d’exprimer un sentiment ou une Ă©motion avec une certaine force. Elle dĂ©bute par un mot exclamatif et se termine par un point d’exclamation.

Exemples :

  • Quelle belle robe tu as ! (« Quelle » est un dĂ©terminant exclamatif)
  • Comme tu as grandi ! (« Comme » est un adverbe exclamatif)
  • Combien elle avait besoin de soutien ! (« Combien » est un adverbe exclamatif)

*La phrase exclamative est parfois dépourvue de verbe.

Exemple : quel désordre !

 

 


La phrase: c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 La phrase: c’est quoi ?

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Une phrase est constituĂ©e d’un ou plusieurs mots, de diffĂ©rentes natures et fonctions, reliĂ©s entre eux. Elle commence par une majuscule et se termine par une ponctuation forte (point final, point d’exclamation, point d’interrogation, points de suspension).

La phrase est organisĂ©e selon les règles de la grammaire. Elle a un sens, est porteuse d’un message. C’est l’unitĂ© minimale de communication.

Les phrases sont classĂ©es selon leur modalitĂ©, c’est-Ă -dire selon l’attitude de l’Ă©nonciateur Ă  l’Ă©gard de ce qu’il Ă©nonce. On distingue trois types de phrases, toutes pouvant ĂŞtre Ă  la forme affirmative ou nĂ©gative :

  • la phrase dĂ©clarative,
  • la phrase interrogative,
  • la phrase impĂ©rative.

📌 L’exclamation, combinable avec ces trois types de phrases, est dĂ©sormais tenue pour une forme et non comme un type de phrase Ă  part entière. On ne parlera donc plus de phrase exclamative mais de forme exclamative.

On divise Ă©galement les phrases en deux types en fonction du nombre de propositions qu’elles comportent :

  • la phrase simple, qui comprend une seule proposition,
  • la phrase complexe, qui comprend au moins deux propositions.

📌 Une proposition est un groupe de mots, plus rarement un mot, qui forme une unitĂ© sĂ©mantique et syntaxique. On distingue 4 types de propositions selon leur degrĂ© d’autonomie et d’insertion dans la phrase :

  • la proposition indĂ©pendante (phrase simple),
  • la proposition principale,
  • la proposition subordonnĂ©e,
  • la proposition incise.

► Leçons suivantes : 

C’est quoi un adverbe ? Explication et exemples | Français-Rapide

👉 C’est quoi un adverbe ?

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Un adverbe est un mot invariable qui modifie d’autres mots. Il peut s’agir d’un verbe, d’un adjectif ou d’un autre adverbe.

Exemples :

– Il marche lentement (l’adverbe « lentement » prĂ©cise le sens du verbe « marche »).
– Ce livre est très intĂ©ressant (l’adverbe « très » modifie l’adjectif « intĂ©ressant »).
– Il conduit vraiment rapidement (l’adverbe « vraiment » modifie l’autre adverbe « rapidement »).

Mais un adverbe peut aussi modifier le sens d’une phrase.

Exemple : Franchement, je ne trouve pas ce film intĂ©ressant (l’adverbe « franchement » modifie le sens de la phrase qui suit).

Comment se forme un adverbe ?

Certains adverbes, comme « mieux », « bien » ou « vite » sont déjà formés. Pour former les autres, on ajoute en principe le suffixe « ment » à un adjectif.

Exemples :

– Rapidement (« rapide »+ « ment »).
– Facilement (« facile » + « ment »).

Cependant, il est souvent nĂ©cessaire de mettre l’adjectif au fĂ©minin avant de lui ajouter le suffixe « ment ».

Exemples :

– Lentement (« Lente » + « ment »).
– Brutalement (« brutale » + « ment »);

Pour les adjectifs se terminant par « ant » ou « ent », il faut ajouter « amment » ou « emment » pour former l’adverbe.

Exemples :

– Couramment (formĂ© sur l’adjectif « courant »).
– Évidemment (formĂ© sur l’adjectif « évident »).

Certains adverbes sont composés de plusieurs mots et portent le nom de « locutions adverbiales ».

Exemples : tout de suite, tout Ă  coup, sur place, en bas…

L’adverbe et le groupe adverbial

L’adverbe fait partie de ce qu’on appelle un « groupe adverbial ». Il en est le noyau, c’est-Ă -dire la partie la plus importante.

L’adverbe peut former Ă  lui tout seul le groupe adverbial.

Exemple : Jean mange lentement.

En plus de cet adverbe-noyau, on peut trouver un autre adverbe, qui en modifie le sens. On l’appelle donc un « modificateur » de l’adverbe. Ces deux adverbes composent le groupe adverbial.

Exemple : Ils ont marché très vite.

Les diffĂ©rentes catĂ©gories d’adverbes

Tous les adverbes ne modifient pas les mots de la mĂŞme façon. C’est pourquoi il en existe diffĂ©rentes sortes. On trouve ainsi:

Les adverbes de lieu

Ils permettent de rĂ©pondre Ă  la question « où » ? Ici, lĂ , dessous, près, loin, dehors, devant… sont des adverbes de lieu.

Exemple : Nos amis nous attendent dehors.

Les adverbes de temps

Ils permettent de rĂ©pondre Ă  la question « quand ? » Après, bientĂ´t, demain, aujourd’hui, jamais, quelquefois… sont des adverbes de temps.

Exemple : Aujourd’hui, j’ai dĂ©cidĂ© d’arrĂŞter de fumer.

Les adverbes de quantité

Ils permettent de rĂ©pondre Ă  la question « combien ? » Assez, beaucoup, davantage, moins, très, trop… sont des adverbes de quantitĂ©.

Exemple : J’ai achetĂ© beaucoup de livres.

Les adverbes de manière

Ils permettent de répondre à la question « comment ? » Bien, mieux, volontiers et les adverbes en « ment ».

Exemple : Il a descendu doucement les marches un peu raides de l’escalier.

Il existe encore d’autres catĂ©gories d’adverbes, comme les adverbes d’affirmation, de nĂ©gation ou d’interrogation.

Remarque

Certains adverbes sont employés comme des adjectifs qualificatifs. Ils restent invariables.

Exemple : Vous voyez ces personnes debout ?

D’autres sont aussi des noms communs. Certains ne sont pas invariables.

Exemple : prendre les devants.


► Leçons suivantes : 

L’interjection: c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 L’interjection: c’est quoi ?

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L’interjection est un petit mot invariable n’ayant aucune fonction grammaticale (emploi ou rĂ´le dans la phrase comme le verbe, le sujet, ou le complĂ©ment…).

L’interjection donne le ton Ă  la lecture et elle est gĂ©nĂ©ralement accompagnĂ©e d’un point d’exclamation en fin de phrase.

Elle apporte une Ă©motion ou la surprise que veut partager l’auteur et qui doit ĂŞtre ressentie par l’auditeur pendant la lecture du narrateur.

On retrouve de nombreuses interjections dans les bulles de bandes dessinées (BD) : onomatopées ; exclamations ; réactions, sentiments ; ordres sous formes de mots-phrases ; jurons.

Si l’interjection peut se suffire Ă  elle-mĂŞme dans la bande dessinĂ©e, on la retrouve rĂ©gulièrement en littĂ©rature au tout dĂ©but de la phrase, suivie d’une virgule, puis de la nature ou l’explication qui en dĂ©coule : « Oh, tu m’as fait peur ! »

La phrase dotĂ©e d’une interjection est gĂ©nĂ©ralement exclamative. Le ton donnĂ© Ă  l’ensemble des mots diffère d’une phrase affirmative ou nĂ©gative ou encore interrogative.

Si la forme affirmative ou nĂ©gative ne demande pas de rondeur, si elle peut aisĂ©ment ĂŞtre lue d’une voix monocorde (sur une seule note) il n’en est pas de mĂŞme pour les formes interrogatives ou exclamatives. La forme interrogative s’Ă©lève de façon tonique vers la fin, alors que la phrase exclamative monte vers les aigus au moment de l’interjection ainsi que du mot (nom ou adjectif) mis en valeur ou dominant.

Ex.1 : Oh, cette chanson est belle, elle me donne le frisson ! (Oooh, cette chanson est beeeelle, elle me donne le frisson !).

Les mots soulignés sont prononcé sur une note plus élevée et plus longue.

Ex.2 : Il faisait encore nuit quand j’ai entendu un bruit vers la tente, ouah, je me suis levĂ© en sursaut ! (Il faisait encore nuit quand j’ai entendu un bruit vers la tente, ouaaah, je me suis levĂ© en sursaut !

Les mots soulignĂ©s sont rehaussĂ©s d’un ton, et l’interjection allongĂ©e dans le mĂŞme temps.

Les principales interjections

La mĂŞme orthographe peut ĂŞtre utilisĂ©e pour imager plusieurs Ă©motions ou sentiments. Deux lettres peuvent ĂŞtre simplement interverties pour en changer l’intonation et l’Ă©motivitĂ©.

Admiration, indignation, désir, surprise, satisfaction, joie, étonnement, impatience…

Si le mot est court, la sonoritĂ© est allongĂ©e Ă  la prononciation. Avec une seule syllabe, l’interjection se lit comme une note de musique longue « Oooooh ! ». Si l’interjection comporte deux syllabes, l’intonation longue sera portĂ©e sur la première syllabe.

Oh ! Ah ! Ouah ! Et bien ! Et ben ! HoulĂ  ! Ah bon ! Oh la la ! Et ben ! Et bien ! Hum ! Humm ! HoulĂ  !

Ex : Oh, que tu es belle dans cette robe ! (Oooh, que tu es belle dans cette robe !)

Il est nĂ©cessaire d’augmenter l’intonation vers les aigus au niveau du mot « belle » pour en intensifier l’admiration.

Peur

La syllabe unique est rehaussĂ©e d’un ton, le mot avec deux syllabes est rehaussĂ© sur la première, tandis que l’interjection Ă  trois syllabes voit l’intonation se poser au niveau de la seconde syllabe.

Hi ! Ha ! Ho ! HĂ© ! HoulĂ  ! Oumpf ! Au secours ! Ă€ l’aide !

Ex : HoulĂ , cache-moi, je ne veux pas le voir !

Soulagement

Ouf ! Enfin ! Et bien !

Ex : Enfin, la réunion est terminée, on va pouvoir rentrer chez nous !

Encouragement

Oh hisse ! Allez !

Ex : Allez, vas-y, tu vas y arriver !

Aversion, dégoût

Berk ! Pouah ! Arf !

Ex : Pouah, la soupe est trop salée !

Ordre

Au niveau des ordres, la prononciation doit ĂŞtre brève, car le verbe est Ă  l’impĂ©ratif, sauf pour demander le silence, on appuie sur le u long en l’accompagnant souvent d’un geste d’un doigt vers la bouche.

Allez ! Chut ! Stop !

Ex: Chut, ne faites pas de bruit, les enfants dorment ! (Chuuuut, ne faites pas de bruit les enfants dorment !)

Appel

Ohé ! Hé ! Ho ! Ouh ouh ! Hem !

Ex : Ohé, on est là, venez nous rejoindre !

Douleur

AĂŻe ! Ouille ! Ouch !

Ex : Ouch, je me suis tapé le petit orteil contre le pied de table !

Onomatopée

Pan ! Paf ! Vlan ! Hi (entre rire et pleur)

Ex : Je lui donnais juste un conseil, et vlan, il est parti en claquant la porte !

Juron et résignation

Zut ! Flûte ! Purée ! Oups ! Bah ! Pff ! Hum !

Ex : Pff, je n’ai vraiment pas envie d’y aller !

 

 


La conjonction de subordination: c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 Qu’est-ce qu’une conjonction de subordination ?

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Une conjonction de subordination est un mot invariable reliant deux propositions entre elles, n’ayant pas la mĂŞme valeur. Étymologie : conjonction : con « avec » ou « et » et jonction « morceau, portion » comme une jonction d’autoroute, ou d’un pont par exemple. Subordination : « sub » signifiant, dessous, infĂ©rieur et ordination exprimant la position, le rang.

La conjonction de subordination relie donc, une proposition principale à une proposition subordonnée, de valeur inférieure, mais indispensable à la phrase.

La conjonction de subordination, contrairement Ă  celle de coordination appartient Ă  la proposition qu’elle dĂ©bute.

Les 6 principales conjonctions de subordination entraînant une proposition subordonnée :

Comme : Comme il fait beau, nous allons pique-niquer. (CC cause)

Lorsque : Lorsque tout le monde sera installé, on pourra partir. (CC temps)

Puisque : Puisque la télé est en panne, on va jouer à un jeu de société. (CC cause)

Que : J’aimerais que la pluie cesse.

Quoique : Il ne devrait pas faire froid aujourd’hui, quoique le vent commence Ă  se lever. (opposition ou concession)

Si : Tu achètes une baguette en rentrant si la boulangerie est ouverte. (condition)

Les autres conjonctions de subordination

Pour les reconnaître plus facilement, on les classe par catégorie entraînant une proposition complément circonstanciel du même nom :

Temps

Lorsque, quand, comme, alors que, après que, avant que, aussitĂ´t que, cependant que, dès que, dès lors que, d’ici que, du moment que, durant que, jusqu’Ă  ce que, lors mĂŞme que, pendant que, sitĂ´t que, tandis que, tant que, depuis que, en attendant que, une fois que.

Ex : Lorsque la nuit tombe, il est temps de rentrer.

Cause

Puisque, comme, Ă  cause de ce que, attendu que, d’autant que, d’autant plus que, du fait que, parce que, vu que, Ă©tant donnĂ© que.

Ex : Puisque personne ne veut aller Ă  la plage, j’y vais toute seule.

Conséquence

Ă€ tel point que, Ă  ce que, au point que, comme quoi, de telle sorte que, en sorte que, si bien que, tellement que, c’est pourquoi, de façon Ă  ce que, de façon que, Ă  ce que.

Ex : Ce t-shirt me plaisait Ă  tel point que je l’ai achetĂ©.

But

À seule fin que, afin que, de telle sorte que, de peur que, de crainte que, pour que, de façon à ce que.

Ex : Installez cette table ici de telle sorte que les convives profitent bien du spectacle.

Manière

Comme, à mesure que, au fur et à mesure que, ainsi que, aussi bien que, de telle sorte que, de même que, en sorte que, selon que, sans que, comme si, de façon à ce que.

Au fur et Ă  mesure que le temps passait, le ciel s’assombrissait, la pluie allait certainement tomber.

Opposition, concession

Alors que, cependant que, quoique, bien que, loin… que, oĂą que, quand bien mĂŞme que, qui que, si ce n’est que, si… que, encore que, mĂŞme si, quelque… que, tout que.

Ex : Il n’a pas rĂ©ussi Ă  rĂ©citer sa poĂ©sie devant la classe alors qu’il l’a apprise par cĹ“ur.

Condition

Si, Ă  condition que, Ă  moins que, autant que, au cas oĂą, en cas que, dans la mesure oĂą, du moment que, pourvu que, sans que, pour peu que, suivant que.

EX : Les enfants pourront aller jouer dehors Ă  condition qu’il fasse beau.

Vous pouvez remarquer que certaines conjonctions de subordination se retrouvent dans plusieurs catĂ©gories. Il est nĂ©cessaire de lire le reste de la phrase pour en saisir la circonstance. Certaines conjonctions de subordination sont des conjonctions de coordination auxquelles est rajoutĂ©e « que », comme « avant que », « après que »…

L’on retrouve rĂ©gulièrement des propositions subordonnĂ©es commençant en tĂŞte de phrase, prĂ©cĂ©dant donc la proposition principale. La phrase commence alors par la conjonction de subordination.


C’est quoi une conjonction de coordination ? Explication facile | Français-Rapide

👉 C’est quoi une conjonction de coordination ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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Mais où est donc Ornicar ? Cette phrase mnémotechnique contient phonétiquement (en sons) toutes les conjonctions de coordination de la langue française. Nous allons vous les détailler.

Qu’est-ce qu’une conjonction de coordination ?

La conjonction de coordination est un mot invariable qui relie deux phrases ou deux mots.

Quelles sont-elles ?

Nous vous avons donnĂ© la phrase mnĂ©motechnique en dĂ©but de cours, voici donc les conjonctions de coordination qu’elle comporte phonĂ©tiquement : Mais oĂą est donc Ornicar ?

> Mais, ou, et, donc, or, ni, car.

Attention

Le « oĂą » de la phrase Ă  se souvenir n’est pas une conjonction de coordination, celle-ci n’est pas destinĂ©e Ă  ĂŞtre Ă©crite, mais Ă  ĂŞtre apprise par cĹ“ur et utilisĂ©e uniquement Ă  l’oral.

Comment les utiliser ?

Voici comment utiliser et reconnaître les conjonctions de coordination

Mais

Ce mot relie deux phrases ou deux mots qui s’opposent, se contrarient ou apportent une nuance.

> Je ne vais pas Ă  Paris, mais Ă  Nice.
> La pizza est bonne, mais elle n’est pas assez chaude.

La conjonction « mais » est toujours prĂ©cĂ©dĂ©e d’une virgule.

Ou

Sans accent, on peut le remplacer par ou bien. Cette conjonction est utilisée pour exprimer un choix entre deux ou plusieurs possibilités.

Lorsque le choix s’effectue entre au moins trois Ă©lĂ©ments, certains « ou » sont remplacĂ©s par des virgules.

> Tu préfères aller à Paris ou à Nice ?
> Tu préfères aller à Paris, à Toulouse ou à Nice ?

Et

Pour diffĂ©rencier le « et » (conjonction de coordination) du « est » (3e personne du singulier de l’auxiliaire ou verbe ĂŞtre) on utilise « et puis » et « Ă©tait ».

La conjonction « et » associe deux mots ou plus (noms communs, adjectifs ou noms propres), deux propositions d’Ă©gales valeurs.

On peut inverser les propositions ou les mots en gardant la conjonction de coordination Ă  la mĂŞme place sans changer le sens de la phrase ou la valeur des mots.

On peut utiliser des virgules pour remplacer les « et » dans un choix de plus deux Ă©lĂ©ments, ne gardant que celui de la fin de l’Ă©numĂ©ration.

> Pour ma glace, je voudrais une boule vanille, une boule pistache et une au chocolat.
> En vacances, je vais Ă  la mer et Ă  la montagne.
> En mars, j’irai Ă  Paris et en septembre, je descendrai Ă  Nice.

Donc

La conjonction de coordination entraîne une proposition complément circonstanciel de conséquence (CC de Conséquence).
> La voiture n’a plus d’essence, donc il faut faire le plein.

Comme avec « mais », « donc » nécessite une virgule placée devant.

Or

La conjonction de coordination « or » est toujours prĂ©cĂ©dĂ©e d’une virgule comme « mais » et « donc ».

« Or » introduit une proposition comme « mais », avec plus d’importance.

> La pizza est bonne, mais elle n’est pas assez chaude.
> La pizza est bonne, or elle n’est pas assez chaude.

Ni

La conjonction de coordination « ni », souvent doublĂ©e, s’utilise avec la nĂ©gation « ne ».

Il possède la même fonction que « et » dans la forme affirmative, mais en négatif.

>  Je n’aime ni les endives ni les Ă©pinards.
>  Je ne fais ni la vaisselle ni le ménage.

Car

La conjonction de coordination « car » introduit une proposition complément circonstanciel de cause (CC de Cause).

« Car » possède une signification Ă©quivalente Ă  parce que. On peut d’ailleurs la remplacer par la locution conjonctive de subordination « parce que ».

Une virgule précède la conjonction « car ».

>  Je ne vais pas à la piscine, car elle est fermée.

 


La conjonction : c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 La conjonction : c’est quoi ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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Leçon de français en ligne avec de nombreux exemples et explications simples et faciles à comprendre sur les conjonctions.

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C’est quoi une conjonction ? 

Les conjonctions sont des mots invariables qui servent Ă  joindre deux mots, deux groupes de mots, deux propositions ou deux phrases.

On distingue deux types de conjonctions selon la fonction des Ă©lĂ©ments qu’elles relient.

Les conjonctions de coordination relient des éléments de même fonction :

  • J’ai pris mon train et je suis parti en vacances.
  • PrĂ©fères-tu les pommes ou les poires ?

Les conjonctions de subordination relient des Ă©lĂ©ments de fonctions diffĂ©rentes, dont l’un au moins est une proposition :

  • Puisque tu le souhaites, nous ferons ainsi.
  • Si j’Ă©tais riche, j’achèterais une plus belle maison.

📌 Lorsqu’une conjonction est composĂ©e de plusieurs mots, on parle de locution conjonctive.


► Leçons suivantes : 

C’est quoi une prĂ©position | Français-Rapide

👉 C’est quoi une prĂ©position ? Quelles sont les prĂ©positions en français ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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La préposition est un petit mot invariable engendrant un complément. Etymologie (analyse du mot). Préposition : « pré » comme dans préfixe et « position » qui concerne le mot important. La préposition (le petit mot) prend place avant la position.

Ce que l’on nomme ici la position, peut ĂŞtre un groupe nominal (un groupe d’au moins deux mots dont un nom commun), un nom propre ou un verbe.

Nous allons vous aider Ă  comprendre Ă  travers des exemples

Ă€

La prĂ©position « à » s’Ă©crit avec un accent, le verbe avoir Ă  la 3ème personne du singulier au prĂ©sent de l’indicatif (prĂ©sent simple) s’Ă©crit « a » sans accent et peut ĂŞtre remplacĂ© par la 3ème personne de l’imparfait (passĂ©) « avait ».

Il a un RV Ă  10 h.
Il avait un RV Ă  10 h

« À la » devant un nom féminin devient « au » devant un nom masculin et non pas « à le ».

Papa va Ă  la cuisine, maman est au jardin.

« À »devant un horaire ainsi que devant un verbe dans un nom composé

On mange Ă  19 h dans la salle Ă  manger.

Pour noter une durĂ©e, on utilise 2 propositions, celle de dĂ©part « de » et celle d’arrivĂ©e « à ».

J’ai pris le train de Paris Ă  Nice. On peut remplacer ces prĂ©positions par d’autres.
J’ai pris le train depuis Paris jusqu’Ă  Nice

Devant un prénom

J’ai prĂŞtĂ© mon livre Ă  Louis.

De

Il est utilisĂ© avec « à » pour signaler une durĂ©e, comme nous l’avons vu prĂ©cĂ©demment.

« De » Paris « à  » Nice.

Pour signaler une quantité, une portion

J’aimerais manger de la purĂ©e (une portion de).
J’aimerais manger un peu plus de purĂ©e.
J’aimerais manger du pain. « Du » est la contraction de « de le« 
J’aimerais manger un peu plus de pain. (> Ici, comme Ă  « plus de purĂ©e », nous avons dĂ©jĂ  le quantitatif devant, la portion, donc, on ne la rĂ©pète pas.)

Au clair de la lune (contraction de Ă  le)
Mon ami Pierrot
PrĂŞte-moi ta plume
Pour écrire un mot (Dans le but de, pour engendrant un CC de but)
Ma chandelle est morte
Je n’ai plus de feu (De quoi ? De engendre un COI, pour un COD, pas de prĂ©position).
Ouvre-moi ta porte
Pour l’amour de Dieu. (Dans le but de…)

Avec

PrĂ©position marquant l’accompagnement. Il est suivi d’un prĂ©nom, d’un groupe nominal (GN) ou mĂŞme d’un nom commun unique.

Je joue avec mon frère. Avec engendre un COI, on utilise la préposition pour poser la question : « Je joue avec qui ? » Réponse : « avec mon frère » qui est un groupe nominal.
Je joue avec LĂ©o. Nous retrouvons le COI (complĂ©ment d’objet indirect). Avec + prĂ©nom.
Je joue avec plaisir. Ce nom commun engendre un CC de manière. « Je joue comment ? » Avec plaisir.

Les autres prépositions

Les prĂ©positions en gĂ©nĂ©ral, engendrent un complĂ©ment. Il est nĂ©cessaire d’utiliser le sujet, le verbe, et certaines prĂ©positions pour poser la question qui parait la plus Ă©vidente :
Je mange de la purée (COD)
Je mange quoi ? (de la représentant une quantité) On ne dit pas : « Je mange de la quoi ? »
Je marche sur le trottoir (CC de Lieu).
Je marche oĂą ?
Je parle avec ma sœur (COI)
Je parle avec qui ?

Pour se souvenir de toutes les prépositions, il est nécessaire de les apprendre par cœur

Les prépositions temporelles

On les retient dans l’ordre alphabĂ©tique :

À, après, avant, dans, de, depuis, des, en, jusque, pendant.

Les principales prépositions

Un moyen pour s’en rappeler facilement, mĂ©morisez cette phrase: « Adam part pour Anvers avec cent sous sĂ»rs, entre derrière chez Decontre. »

À, dans, par, pour, en, vers, avec, sans , sous, sur, entre, derrière, chez, de, contre.

La méthode du cube à approcher et en faire le tour

Imaginez un cube à 5 m de vous, il est posé au sol, vous devez trouver les prépositions sur votre chemin et autour du cube.

Loin, lĂ , ici, depuis, vers, jusqu’Ă , jusque, près, après, avant, arrière, devant, derrière, dessus, dessous, dans, dedans, Ă  cĂ´tĂ©.