Auteur/autrice : MatoSan2021Maerten

La phrase: c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 La phrase: c’est quoi ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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Leçon de français en ligne avec de nombreux exemples et explications simples et faciles à comprendre.

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Une phrase est constituĂ©e d’un ou plusieurs mots, de diffĂ©rentes natures et fonctions, reliĂ©s entre eux. Elle commence par une majuscule et se termine par une ponctuation forte (point final, point d’exclamation, point d’interrogation, points de suspension).

La phrase est organisĂ©e selon les règles de la grammaire. Elle a un sens, est porteuse d’un message. C’est l’unitĂ© minimale de communication.

Les phrases sont classĂ©es selon leur modalitĂ©, c’est-Ă -dire selon l’attitude de l’Ă©nonciateur Ă  l’Ă©gard de ce qu’il Ă©nonce. On distingue trois types de phrases, toutes pouvant ĂŞtre Ă  la forme affirmative ou nĂ©gative :

  • la phrase dĂ©clarative,
  • la phrase interrogative,
  • la phrase impĂ©rative.

đź“Ś L’exclamation, combinable avec ces trois types de phrases, est dĂ©sormais tenue pour une forme et non comme un type de phrase Ă  part entière. On ne parlera donc plus de phrase exclamative mais de forme exclamative.

On divise Ă©galement les phrases en deux types en fonction du nombre de propositions qu’elles comportent :

  • la phrase simple, qui comprend une seule proposition,
  • la phrase complexe, qui comprend au moins deux propositions.

đź“Ś Une proposition est un groupe de mots, plus rarement un mot, qui forme une unitĂ© sĂ©mantique et syntaxique. On distingue 4 types de propositions selon leur degrĂ© d’autonomie et d’insertion dans la phrase :

  • la proposition indĂ©pendante (phrase simple),
  • la proposition principale,
  • la proposition subordonnĂ©e,
  • la proposition incise.

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C’est quoi un adverbe ? Explication et exemples | Français-Rapide

👉 C’est quoi un adverbe ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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Un adverbe est un mot invariable qui modifie d’autres mots. Il peut s’agir d’un verbe, d’un adjectif ou d’un autre adverbe.

Exemples :

– Il marche lentement (l’adverbe « lentement » prĂ©cise le sens du verbe « marche »).
– Ce livre est très intĂ©ressant (l’adverbe « très » modifie l’adjectif « intĂ©ressant »).
– Il conduit vraiment rapidement (l’adverbe « vraiment » modifie l’autre adverbe « rapidement »).

Mais un adverbe peut aussi modifier le sens d’une phrase.

Exemple : Franchement, je ne trouve pas ce film intĂ©ressant (l’adverbe « franchement » modifie le sens de la phrase qui suit).

Comment se forme un adverbe ?

Certains adverbes, comme « mieux », « bien » ou « vite » sont déjà formés. Pour former les autres, on ajoute en principe le suffixe « ment » à un adjectif.

Exemples :

– Rapidement (« rapide »+ « ment »).
– Facilement (« facile » + « ment »).

Cependant, il est souvent nĂ©cessaire de mettre l’adjectif au fĂ©minin avant de lui ajouter le suffixe « ment ».

Exemples :

– Lentement (« Lente » + « ment »).
– Brutalement (« brutale » + « ment »);

Pour les adjectifs se terminant par « ant » ou « ent », il faut ajouter « amment » ou « emment » pour former l’adverbe.

Exemples :

– Couramment (formĂ© sur l’adjectif « courant »).
– Évidemment (formĂ© sur l’adjectif « évident »).

Certains adverbes sont composés de plusieurs mots et portent le nom de « locutions adverbiales ».

Exemples : tout de suite, tout Ă  coup, sur place, en bas…

L’adverbe et le groupe adverbial

L’adverbe fait partie de ce qu’on appelle un « groupe adverbial ». Il en est le noyau, c’est-Ă -dire la partie la plus importante.

L’adverbe peut former Ă  lui tout seul le groupe adverbial.

Exemple : Jean mange lentement.

En plus de cet adverbe-noyau, on peut trouver un autre adverbe, qui en modifie le sens. On l’appelle donc un « modificateur » de l’adverbe. Ces deux adverbes composent le groupe adverbial.

Exemple : Ils ont marché très vite.

Les diffĂ©rentes catĂ©gories d’adverbes

Tous les adverbes ne modifient pas les mots de la mĂŞme façon. C’est pourquoi il en existe diffĂ©rentes sortes. On trouve ainsi:

Les adverbes de lieu

Ils permettent de rĂ©pondre Ă  la question « où » ? Ici, lĂ , dessous, près, loin, dehors, devant… sont des adverbes de lieu.

Exemple : Nos amis nous attendent dehors.

Les adverbes de temps

Ils permettent de rĂ©pondre Ă  la question « quand ? » Après, bientĂ´t, demain, aujourd’hui, jamais, quelquefois… sont des adverbes de temps.

Exemple : Aujourd’hui, j’ai dĂ©cidĂ© d’arrĂŞter de fumer.

Les adverbes de quantité

Ils permettent de rĂ©pondre Ă  la question « combien ? » Assez, beaucoup, davantage, moins, très, trop… sont des adverbes de quantitĂ©.

Exemple : J’ai achetĂ© beaucoup de livres.

Les adverbes de manière

Ils permettent de répondre à la question « comment ? » Bien, mieux, volontiers et les adverbes en « ment ».

Exemple : Il a descendu doucement les marches un peu raides de l’escalier.

Il existe encore d’autres catĂ©gories d’adverbes, comme les adverbes d’affirmation, de nĂ©gation ou d’interrogation.

Remarque

Certains adverbes sont employés comme des adjectifs qualificatifs. Ils restent invariables.

Exemple : Vous voyez ces personnes debout ?

D’autres sont aussi des noms communs. Certains ne sont pas invariables.

Exemple : prendre les devants.


► Leçons suivantes : 

L’interjection: c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 L’interjection: c’est quoi ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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L’interjection est un petit mot invariable n’ayant aucune fonction grammaticale (emploi ou rĂ´le dans la phrase comme le verbe, le sujet, ou le complĂ©ment…).

L’interjection donne le ton Ă  la lecture et elle est gĂ©nĂ©ralement accompagnĂ©e d’un point d’exclamation en fin de phrase.

Elle apporte une Ă©motion ou la surprise que veut partager l’auteur et qui doit ĂŞtre ressentie par l’auditeur pendant la lecture du narrateur.

On retrouve de nombreuses interjections dans les bulles de bandes dessinées (BD) : onomatopées ; exclamations ; réactions, sentiments ; ordres sous formes de mots-phrases ; jurons.

Si l’interjection peut se suffire Ă  elle-mĂŞme dans la bande dessinĂ©e, on la retrouve rĂ©gulièrement en littĂ©rature au tout dĂ©but de la phrase, suivie d’une virgule, puis de la nature ou l’explication qui en dĂ©coule : « Oh, tu m’as fait peur ! »

La phrase dotĂ©e d’une interjection est gĂ©nĂ©ralement exclamative. Le ton donnĂ© Ă  l’ensemble des mots diffère d’une phrase affirmative ou nĂ©gative ou encore interrogative.

Si la forme affirmative ou nĂ©gative ne demande pas de rondeur, si elle peut aisĂ©ment ĂŞtre lue d’une voix monocorde (sur une seule note) il n’en est pas de mĂŞme pour les formes interrogatives ou exclamatives. La forme interrogative s’Ă©lève de façon tonique vers la fin, alors que la phrase exclamative monte vers les aigus au moment de l’interjection ainsi que du mot (nom ou adjectif) mis en valeur ou dominant.

Ex.1 : Oh, cette chanson est belle, elle me donne le frisson ! (Oooh, cette chanson est beeeelle, elle me donne le frisson !).

Les mots soulignés sont prononcé sur une note plus élevée et plus longue.

Ex.2 : Il faisait encore nuit quand j’ai entendu un bruit vers la tente, ouah, je me suis levĂ© en sursaut ! (Il faisait encore nuit quand j’ai entendu un bruit vers la tente, ouaaah, je me suis levĂ© en sursaut !

Les mots soulignĂ©s sont rehaussĂ©s d’un ton, et l’interjection allongĂ©e dans le mĂŞme temps.

Les principales interjections

La mĂŞme orthographe peut ĂŞtre utilisĂ©e pour imager plusieurs Ă©motions ou sentiments. Deux lettres peuvent ĂŞtre simplement interverties pour en changer l’intonation et l’Ă©motivitĂ©.

Admiration, indignation, désir, surprise, satisfaction, joie, étonnement, impatience…

Si le mot est court, la sonoritĂ© est allongĂ©e Ă  la prononciation. Avec une seule syllabe, l’interjection se lit comme une note de musique longue « Oooooh ! ». Si l’interjection comporte deux syllabes, l’intonation longue sera portĂ©e sur la première syllabe.

Oh ! Ah ! Ouah ! Et bien ! Et ben ! HoulĂ  ! Ah bon ! Oh la la ! Et ben ! Et bien ! Hum ! Humm ! HoulĂ  !

Ex : Oh, que tu es belle dans cette robe ! (Oooh, que tu es belle dans cette robe !)

Il est nĂ©cessaire d’augmenter l’intonation vers les aigus au niveau du mot « belle » pour en intensifier l’admiration.

Peur

La syllabe unique est rehaussĂ©e d’un ton, le mot avec deux syllabes est rehaussĂ© sur la première, tandis que l’interjection Ă  trois syllabes voit l’intonation se poser au niveau de la seconde syllabe.

Hi ! Ha ! Ho ! HĂ© ! HoulĂ  ! Oumpf ! Au secours ! Ă€ l’aide !

Ex : HoulĂ , cache-moi, je ne veux pas le voir !

Soulagement

Ouf ! Enfin ! Et bien !

Ex : Enfin, la réunion est terminée, on va pouvoir rentrer chez nous !

Encouragement

Oh hisse ! Allez !

Ex : Allez, vas-y, tu vas y arriver !

Aversion, dégoût

Berk ! Pouah ! Arf !

Ex : Pouah, la soupe est trop salée !

Ordre

Au niveau des ordres, la prononciation doit ĂŞtre brève, car le verbe est Ă  l’impĂ©ratif, sauf pour demander le silence, on appuie sur le u long en l’accompagnant souvent d’un geste d’un doigt vers la bouche.

Allez ! Chut ! Stop !

Ex: Chut, ne faites pas de bruit, les enfants dorment ! (Chuuuut, ne faites pas de bruit les enfants dorment !)

Appel

Ohé ! Hé ! Ho ! Ouh ouh ! Hem !

Ex : Ohé, on est là, venez nous rejoindre !

Douleur

AĂŻe ! Ouille ! Ouch !

Ex : Ouch, je me suis tapé le petit orteil contre le pied de table !

Onomatopée

Pan ! Paf ! Vlan ! Hi (entre rire et pleur)

Ex : Je lui donnais juste un conseil, et vlan, il est parti en claquant la porte !

Juron et résignation

Zut ! Flûte ! Purée ! Oups ! Bah ! Pff ! Hum !

Ex : Pff, je n’ai vraiment pas envie d’y aller !

 

 


La conjonction de subordination: c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 Qu’est-ce qu’une conjonction de subordination ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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Une conjonction de subordination est un mot invariable reliant deux propositions entre elles, n’ayant pas la mĂŞme valeur. Étymologie : conjonction : con « avec » ou « et » et jonction « morceau, portion » comme une jonction d’autoroute, ou d’un pont par exemple. Subordination : « sub » signifiant, dessous, infĂ©rieur et ordination exprimant la position, le rang.

La conjonction de subordination relie donc, une proposition principale à une proposition subordonnée, de valeur inférieure, mais indispensable à la phrase.

La conjonction de subordination, contrairement Ă  celle de coordination appartient Ă  la proposition qu’elle dĂ©bute.

Les 6 principales conjonctions de subordination entraînant une proposition subordonnée :

Comme : Comme il fait beau, nous allons pique-niquer. (CC cause)

Lorsque : Lorsque tout le monde sera installé, on pourra partir. (CC temps)

Puisque : Puisque la télé est en panne, on va jouer à un jeu de société. (CC cause)

Que : J’aimerais que la pluie cesse.

Quoique : Il ne devrait pas faire froid aujourd’hui, quoique le vent commence Ă  se lever. (opposition ou concession)

Si : Tu achètes une baguette en rentrant si la boulangerie est ouverte. (condition)

Les autres conjonctions de subordination

Pour les reconnaître plus facilement, on les classe par catégorie entraînant une proposition complément circonstanciel du même nom :

Temps

Lorsque, quand, comme, alors que, après que, avant que, aussitĂ´t que, cependant que, dès que, dès lors que, d’ici que, du moment que, durant que, jusqu’Ă  ce que, lors mĂŞme que, pendant que, sitĂ´t que, tandis que, tant que, depuis que, en attendant que, une fois que.

Ex : Lorsque la nuit tombe, il est temps de rentrer.

Cause

Puisque, comme, Ă  cause de ce que, attendu que, d’autant que, d’autant plus que, du fait que, parce que, vu que, Ă©tant donnĂ© que.

Ex : Puisque personne ne veut aller Ă  la plage, j’y vais toute seule.

Conséquence

Ă€ tel point que, Ă  ce que, au point que, comme quoi, de telle sorte que, en sorte que, si bien que, tellement que, c’est pourquoi, de façon Ă  ce que, de façon que, Ă  ce que.

Ex : Ce t-shirt me plaisait Ă  tel point que je l’ai achetĂ©.

But

À seule fin que, afin que, de telle sorte que, de peur que, de crainte que, pour que, de façon à ce que.

Ex : Installez cette table ici de telle sorte que les convives profitent bien du spectacle.

Manière

Comme, à mesure que, au fur et à mesure que, ainsi que, aussi bien que, de telle sorte que, de même que, en sorte que, selon que, sans que, comme si, de façon à ce que.

Au fur et Ă  mesure que le temps passait, le ciel s’assombrissait, la pluie allait certainement tomber.

Opposition, concession

Alors que, cependant que, quoique, bien que, loin… que, oĂą que, quand bien mĂŞme que, qui que, si ce n’est que, si… que, encore que, mĂŞme si, quelque… que, tout que.

Ex : Il n’a pas rĂ©ussi Ă  rĂ©citer sa poĂ©sie devant la classe alors qu’il l’a apprise par cĹ“ur.

Condition

Si, Ă  condition que, Ă  moins que, autant que, au cas oĂą, en cas que, dans la mesure oĂą, du moment que, pourvu que, sans que, pour peu que, suivant que.

EX : Les enfants pourront aller jouer dehors Ă  condition qu’il fasse beau.

Vous pouvez remarquer que certaines conjonctions de subordination se retrouvent dans plusieurs catĂ©gories. Il est nĂ©cessaire de lire le reste de la phrase pour en saisir la circonstance. Certaines conjonctions de subordination sont des conjonctions de coordination auxquelles est rajoutĂ©e « que », comme « avant que », « après que »…

L’on retrouve rĂ©gulièrement des propositions subordonnĂ©es commençant en tĂŞte de phrase, prĂ©cĂ©dant donc la proposition principale. La phrase commence alors par la conjonction de subordination.


C’est quoi une conjonction de coordination ? Explication facile | Français-Rapide

👉 C’est quoi une conjonction de coordination ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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Mais où est donc Ornicar ? Cette phrase mnémotechnique contient phonétiquement (en sons) toutes les conjonctions de coordination de la langue française. Nous allons vous les détailler.

Qu’est-ce qu’une conjonction de coordination ?

La conjonction de coordination est un mot invariable qui relie deux phrases ou deux mots.

Quelles sont-elles ?

Nous vous avons donnĂ© la phrase mnĂ©motechnique en dĂ©but de cours, voici donc les conjonctions de coordination qu’elle comporte phonĂ©tiquement : Mais oĂą est donc Ornicar ?

> Mais, ou, et, donc, or, ni, car.

Attention

Le « oĂą » de la phrase Ă  se souvenir n’est pas une conjonction de coordination, celle-ci n’est pas destinĂ©e Ă  ĂŞtre Ă©crite, mais Ă  ĂŞtre apprise par cĹ“ur et utilisĂ©e uniquement Ă  l’oral.

Comment les utiliser ?

Voici comment utiliser et reconnaître les conjonctions de coordination

Mais

Ce mot relie deux phrases ou deux mots qui s’opposent, se contrarient ou apportent une nuance.

> Je ne vais pas Ă  Paris, mais Ă  Nice.
> La pizza est bonne, mais elle n’est pas assez chaude.

La conjonction « mais » est toujours prĂ©cĂ©dĂ©e d’une virgule.

Ou

Sans accent, on peut le remplacer par ou bien. Cette conjonction est utilisée pour exprimer un choix entre deux ou plusieurs possibilités.

Lorsque le choix s’effectue entre au moins trois Ă©lĂ©ments, certains « ou » sont remplacĂ©s par des virgules.

> Tu préfères aller à Paris ou à Nice ?
> Tu préfères aller à Paris, à Toulouse ou à Nice ?

Et

Pour diffĂ©rencier le « et » (conjonction de coordination) du « est » (3e personne du singulier de l’auxiliaire ou verbe ĂŞtre) on utilise « et puis » et « Ă©tait ».

La conjonction « et » associe deux mots ou plus (noms communs, adjectifs ou noms propres), deux propositions d’Ă©gales valeurs.

On peut inverser les propositions ou les mots en gardant la conjonction de coordination Ă  la mĂŞme place sans changer le sens de la phrase ou la valeur des mots.

On peut utiliser des virgules pour remplacer les « et » dans un choix de plus deux Ă©lĂ©ments, ne gardant que celui de la fin de l’Ă©numĂ©ration.

> Pour ma glace, je voudrais une boule vanille, une boule pistache et une au chocolat.
> En vacances, je vais Ă  la mer et Ă  la montagne.
> En mars, j’irai Ă  Paris et en septembre, je descendrai Ă  Nice.

Donc

La conjonction de coordination entraîne une proposition complément circonstanciel de conséquence (CC de Conséquence).
> La voiture n’a plus d’essence, donc il faut faire le plein.

Comme avec « mais », « donc » nécessite une virgule placée devant.

Or

La conjonction de coordination « or » est toujours prĂ©cĂ©dĂ©e d’une virgule comme « mais » et « donc ».

« Or » introduit une proposition comme « mais », avec plus d’importance.

> La pizza est bonne, mais elle n’est pas assez chaude.
> La pizza est bonne, or elle n’est pas assez chaude.

Ni

La conjonction de coordination « ni », souvent doublĂ©e, s’utilise avec la nĂ©gation « ne ».

Il possède la même fonction que « et » dans la forme affirmative, mais en négatif.

>  Je n’aime ni les endives ni les Ă©pinards.
>  Je ne fais ni la vaisselle ni le ménage.

Car

La conjonction de coordination « car » introduit une proposition complément circonstanciel de cause (CC de Cause).

« Car » possède une signification Ă©quivalente Ă  parce que. On peut d’ailleurs la remplacer par la locution conjonctive de subordination « parce que ».

Une virgule précède la conjonction « car ».

>  Je ne vais pas à la piscine, car elle est fermée.

 


La conjonction : c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 La conjonction : c’est quoi ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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Leçon de français en ligne avec de nombreux exemples et explications simples et faciles à comprendre sur les conjonctions.

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C’est quoi une conjonction ? 

Les conjonctions sont des mots invariables qui servent Ă  joindre deux mots, deux groupes de mots, deux propositions ou deux phrases.

On distingue deux types de conjonctions selon la fonction des Ă©lĂ©ments qu’elles relient.

Les conjonctions de coordination relient des éléments de même fonction :

  • J’ai pris mon train et je suis parti en vacances.
  • PrĂ©fères-tu les pommes ou les poires ?

Les conjonctions de subordination relient des Ă©lĂ©ments de fonctions diffĂ©rentes, dont l’un au moins est une proposition :

  • Puisque tu le souhaites, nous ferons ainsi.
  • Si j’Ă©tais riche, j’achèterais une plus belle maison.

đź“Ś Lorsqu’une conjonction est composĂ©e de plusieurs mots, on parle de locution conjonctive.


► Leçons suivantes : 

C’est quoi une prĂ©position | Français-Rapide

👉 C’est quoi une prĂ©position ? Quelles sont les prĂ©positions en français ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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La préposition est un petit mot invariable engendrant un complément. Etymologie (analyse du mot). Préposition : « pré » comme dans préfixe et « position » qui concerne le mot important. La préposition (le petit mot) prend place avant la position.

Ce que l’on nomme ici la position, peut ĂŞtre un groupe nominal (un groupe d’au moins deux mots dont un nom commun), un nom propre ou un verbe.

Nous allons vous aider Ă  comprendre Ă  travers des exemples

Ă€

La prĂ©position « à » s’Ă©crit avec un accent, le verbe avoir Ă  la 3ème personne du singulier au prĂ©sent de l’indicatif (prĂ©sent simple) s’Ă©crit « a » sans accent et peut ĂŞtre remplacĂ© par la 3ème personne de l’imparfait (passĂ©) « avait ».

Il a un RV Ă  10 h.
Il avait un RV Ă  10 h

« À la » devant un nom féminin devient « au » devant un nom masculin et non pas « à le ».

Papa va Ă  la cuisine, maman est au jardin.

« À »devant un horaire ainsi que devant un verbe dans un nom composé

On mange Ă  19 h dans la salle Ă  manger.

Pour noter une durĂ©e, on utilise 2 propositions, celle de dĂ©part « de » et celle d’arrivĂ©e « à ».

J’ai pris le train de Paris Ă  Nice. On peut remplacer ces prĂ©positions par d’autres.
J’ai pris le train depuis Paris jusqu’Ă  Nice

Devant un prénom

J’ai prĂŞtĂ© mon livre Ă  Louis.

De

Il est utilisĂ© avec « à » pour signaler une durĂ©e, comme nous l’avons vu prĂ©cĂ©demment.

« De » Paris « à  » Nice.

Pour signaler une quantité, une portion

J’aimerais manger de la purĂ©e (une portion de).
J’aimerais manger un peu plus de purĂ©e.
J’aimerais manger du pain. « Du » est la contraction de « de le« 
J’aimerais manger un peu plus de pain. (> Ici, comme Ă  « plus de purĂ©e », nous avons dĂ©jĂ  le quantitatif devant, la portion, donc, on ne la rĂ©pète pas.)

Au clair de la lune (contraction de Ă  le)
Mon ami Pierrot
PrĂŞte-moi ta plume
Pour Ă©crire un mot (Dans le but de, pour engendrant un CC de but)
Ma chandelle est morte
Je n’ai plus de feu (De quoi ? De engendre un COI, pour un COD, pas de prĂ©position).
Ouvre-moi ta porte
Pour l’amour de Dieu. (Dans le but de…)

Avec

PrĂ©position marquant l’accompagnement. Il est suivi d’un prĂ©nom, d’un groupe nominal (GN) ou mĂŞme d’un nom commun unique.

Je joue avec mon frère. Avec engendre un COI, on utilise la préposition pour poser la question : « Je joue avec qui ? » Réponse : « avec mon frère » qui est un groupe nominal.
Je joue avec LĂ©o. Nous retrouvons le COI (complĂ©ment d’objet indirect). Avec + prĂ©nom.
Je joue avec plaisir. Ce nom commun engendre un CC de manière. « Je joue comment ? » Avec plaisir.

Les autres prépositions

Les prĂ©positions en gĂ©nĂ©ral, engendrent un complĂ©ment. Il est nĂ©cessaire d’utiliser le sujet, le verbe, et certaines prĂ©positions pour poser la question qui parait la plus Ă©vidente :
Je mange de la purée (COD)
Je mange quoi ? (de la représentant une quantité) On ne dit pas : « Je mange de la quoi ? »
Je marche sur le trottoir (CC de Lieu).
Je marche oĂą ?
Je parle avec ma sœur (COI)
Je parle avec qui ?

Pour se souvenir de toutes les prépositions, il est nécessaire de les apprendre par cœur

Les prépositions temporelles

On les retient dans l’ordre alphabĂ©tique :

À, après, avant, dans, de, depuis, des, en, jusque, pendant.

Les principales prépositions

Un moyen pour s’en rappeler facilement, mĂ©morisez cette phrase: « Adam part pour Anvers avec cent sous sĂ»rs, entre derrière chez Decontre. »

À, dans, par, pour, en, vers, avec, sans , sous, sur, entre, derrière, chez, de, contre.

La méthode du cube à approcher et en faire le tour

Imaginez un cube à 5 m de vous, il est posé au sol, vous devez trouver les prépositions sur votre chemin et autour du cube.

Loin, lĂ , ici, depuis, vers, jusqu’Ă , jusque, près, après, avant, arrière, devant, derrière, dessus, dessous, dans, dedans, Ă  cĂ´tĂ©.

 


Les mots invariables : c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 Les mots invariables : c’est quoi ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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Un mot invariable est un mot qui ne s’accorde ni en genre ni en nombre. Il s’Ă©crit donc toujours de la mĂŞme façon.

Les différentes catégories de mots invariables

Les mots invariables sont :

Les adverbes

Les adverbes sont des mots invariables, qu’ils soient :

*Des adverbes de temps : hier, demain, aujourd’hui etc.

*Des adverbes de manière : bien, mieux, surtout etc.

*Des adverbes de lieu : devant, ailleurs, autour etc.

*Des adverbes de quantité : beaucoup, peu, plus etc.

*Des adverbes formés à partir des adjectifs (en ajoutant « ment », « emment » ou « amment » à ces adjectifs).

Exemples :

  • Rapidement (« rapide » + « ment »).
  • Prudemment (formĂ© Ă  partir de l’adjectif « prudent »).
  • Couramment (formĂ© Ă  partir de l’adjectif « courant ».

Les conjonctions

Les conjonctions sont Ă©galement invariables. On trouve :

Les conjonctions de coordination

Elles relient des mots, des groupes de mots, des parties de phrases ou des phrases.

Exemples :

  • Mon frère et moi sommes allĂ©s nous promener (la conjonction de coordination « et » est invariable. Elle relie les deux mots « frère » et « moi »).
  • Je suis allĂ© Ă  la campagne mais je n’en avais pas envie (la conjonction de coordination « mais » relie deux phrases).

Astuce : On peut regrouper les conjonctions de coordination dans cet ordre : mais, ou, et, donc, or, ni car. Elles forment la phrase : « Mais oĂą est donc Ornicar ? », facile Ă  retenir. Mais, bien sĂ»r, l’orthographe n’est pas la mĂŞme !

Les conjonctions de subordination

*Ce sont aussi des mots invariables. Les conjonctions de subordination introduisent une proposition subordonnĂ©e, c’est-Ă -dire une partie de la phrase qui dĂ©pend de la proposition principale.

Exemple : Je crois que mon frère est en vacances (« que mon frère est en vacances » est une proposition subordonnée, introduite par « que », conjonction de subordination invariable).

*Les conjonctions de subordination sont simples (que, quand, comme etc) ou composées (alors que, bien que, avant que, dès que etc).

Les prépositions

Dans, à, de, sans, par, parmi, à cause de, sous, sur, chez etc sont des prépositions. Autre mot invariable, la préposition est un mot simple ou composé qui relie des mots ou des groupes nominaux entre eux.

Exemple : Le chien de mon père (la préposition « de » relie les groupes nominaux « le chien » et « mon père »).

Voici d’autres exemples avec des prĂ©positions.

  • Nous allons chez des amis.
  • Le vĂ©lo est dans le garage.
  • Je suis allĂ© me promener avec mes parents

Les interjections

*Les interjections sont eux aussi des mots invariables. Ils permettent de traduire un sentiment ou une Ă©motion. Ă€ l’Ă©crit, ils sont suivis d’un point d’exclamation.

Ah !, hélas !, zut !, aïe ! etc sont des interjections.

*Les onomatopĂ©es, qui imitent un bruit ou un son, sont des sortes d’interjections. Elles sont sont Ă©galement invariables.

Exemples : Pan ! cui-cui, meuh !

 


Le pronom : c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 Qu’est-ce qu’un pronom?

– Fiche de cours de grammaire française –

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*Un pronom est un mot qui remplace (ou représente) un nom, un adjectif ou une proposition (partie de la phrase). Il permet ainsi de ne pas les répéter.

Exemples :

  • J’avais perdu mes clefs, mais je les ai retrouvĂ©es (le pronom « les » remplace « clefs ». Sans le pronom, il aurait fallu rĂ©pĂ©ter le mot « clefs » dans la deuxième proposition).
  • Attentifs en classe, ils le sont toujours (« le » remplace l’adjectif « attentifs »).

*En règle gĂ©nĂ©rale, le pronom personnel s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il remplace.

Exemple : J’ai goĂ»tĂ© ces fraises – Elles sont très bonnes (le pronom personnel « elles » est au fĂ©minin pluriel, comme le mot « fraises », qu’il remplace).

*S’il remplace un adjectif ou une proposition, le pronom personnel « le » est neutre.

Exemple : Si vous partez, dites-le-moi (« le » remplace la proposition « si vous partez »).

Les différentes catégories de pronoms

Il en existe en effet plusieurs sortes. On trouve :

Les pronoms personnels

Je, tu, il, nous, vous, ils, me, te, le, la, lui etc sont des pronoms personnels. Ils peuvent ĂŞtre :

Sujets

Exemples :

  • Je pars en vacances (question : Qui part en vacances ? – RĂ©ponse : je. « Je » est donc le sujet du verbe partir).
  • Nous aimons lire (« nous » est le sujet du verbe aimer).

ComplĂ©ments d’objet

Exemple : J’aime bien ce livre. Je le lis tous les jours (question : Je lis quoi tous les jours ? – RĂ©ponse : « le ». « Le », qui remplace (ou reprĂ©sente) le mot « livre », est complĂ©ment d’objet direct (COD) du verbe lire).

Réfléchis

Le pronom personnel est réfléchi quand il représente la même personne que le sujet du verbe.

Exemple : Ils se lavent (« se » est un pronom réfléchi. Il désigne les mêmes personnes que « ils ».

Remarque : « En » et « y » sont également des pronoms personnels.

Les pronoms possessifs

Le mien, le tien, le sien, le nĂ´tre, le vĂ´tre, le leur etc sont des pronoms possessifs. Ils s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils remplacent.

Exemple : Ma voiture est lente, mais la tienne est puissante (« la tienne » est un pronom possessif, qui remplace le mot « voiture ». Comme celui-ci, il est au féminin singulier).

Les pronoms démonstratifs

Ils se présentent sous une forme :

Simple

: Celui, celle, ceux etc.

Exemple : Ma maison est grande, mais celle de mon voisin l’est encore plus (« celle », qui remplace le nom « maison », est un pronom dĂ©monstratif).

Composée

: Celui-ci, celui-lĂ , celle-ci, ceux-ci, ceux-lĂ  etc.

Exemple : Regarde ces montres. Préfères-tu celle-ci ou celle-là ?

Remarques :

  • En principe, on emploie « celui-ci » ou « celle-ci » pour dĂ©signer une chose proche, et « celui-là » ou « celle-là » pour dĂ©signer une chose plus Ă©loignĂ©e.
  • Certains pronoms dĂ©monstratifs, comme ceci ou cela, sont neutres. Ce qui signifie qu’ils remplacent aussi bien un nom masculin qu’un nom fĂ©minin.

Les pronoms relatifs

Qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle etc sont des pronoms relatifs. Ils représentent un nom ou une proposition, qui sont des antécédents. En outre, ils introduisent une proposition subordonnée relative.

Exemple : Tu as mis un pull qui m’irait bien (« qui » est un pronom relatif, qui reprĂ©sente le mot « pull », son antĂ©cĂ©dent. « Qui » introduit la proposition subordonnĂ©e relative : « Qui m’irait bien »).

Les pronoms interrogatifs

Qui, que, quoi, lequel, laquelle, Ă  laquelle etc sont des pronoms interrogatifs. Ils permettent de poser une question.

Exemple : Qui est cet homme ? (« qui » est un pronom interrogatif).

Remarque : On peut trouver un pronom interrogatif dans une phrase interrogative indirecte – Exemple : Je ne sais pas qui sera lĂ  ce soir (la phrase interrogative directe serait : « Qui sera lĂ  ce soir ? »).

Les pronoms indéfinis

*Nul, aucun, personne, quelques-uns, plusieurs, la plupart, tout etc sont des pronoms indéfinis.

*Ils expriment une quantité nulle (nul, aucun etc), négligeable (quelques-uns), vague (plusieurs) ou représentant une totalité (tout).

Exemple : Plusieurs candidats ont rĂ©ussi l’examen.


► Leçons suivantes : 

Le verbe : c’est quoi ? | Français-Rapide

👉 Le verbe : c’est quoi ?

– Fiche de cours de grammaire française –

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*Le verbe est un mot essentiel, autour duquel s’organisent les Ă©lĂ©ments de la proposition (la proposition est une phrase ou une partie de phrase).

Exemple :

L’enfant mange sa soupe (« mange » est le verbe de la proposition. Sans lui, elle n’a aucun sens).

Remarque : La plupart des propositions contiennent un verbe. Seules quelques-unes, souvent exclamatives, en sont dépourvues.

Exemple :

Quelle belle voiture !

*Le verbe exprime une action, un Ă©tat ou une intention.

Exemples :

  • Je marche dans la rue (le verbe « marche » exprime une action).
  • Il est commerçant (le verbe « est » exprime un Ă©tat. Il indique ce qu’est cette personne).
  • Il veut des bonbons (le verbe « veut » exprime une intention).

*Le verbe varie en fonction :

-Du mode : c’est la manière dont le verbe exprime une action, un Ă©tat etc. Parmi ces modes, on trouve l’indicatif, le conditionnel, le subjonctif etc.

Exemple :

Il chante (le verbe est au mode indicatif).

-Du temps :

Exemple :

Je chantais (le verbe est Ă  l’imparfait de l’indicatif);

-De la personne :

Exemples :

Je chante, tu chantes (« je » et « tu » sont les deux premières personnes du singulier. « Nous » et « vous » sont les deux premières personnes du pluriel).

-Du nombre :

Exemples :

Il chante, ils chantent (dans le premier exemple, le verbe est au singulier, dans le second, il est au pluriel).

Les différents types de verbes

Il existe en effet :

Des verbes auxiliaires

Ces verbes, ĂŞtre et avoir, perdent leur sens propre et s’associent Ă  d’autres verbes pour former les temps composĂ©s.

Exemples :

J’ai pris le train (cette forme est le passĂ© composĂ© du verbe « prendre ». Le verbe « avoir » a perdu son sens propre pour aider Ă  la formation du passĂ© composĂ© du verbe prendre).

Des verbes transitifs

Ils peuvent ĂŞtre suivis d’un complĂ©ment d’objet direct (COD) ou d’un complĂ©ment d’objet indirect (COI). Après ces verbes, on peut donc poser la question « quoi ? » pour trouver un COD ou lesc questions « de quoi ? », « à quoi ? » etc, pour trouver un COI.

Exemple :

  • L’enfant mange sa soupe (Question : L’enfant mange quoi ? – RĂ©ponse : Sa soupe. Le verbe « mange » est suivi d’un COD. C’est donc un verbe transitif, suivi d’un COD).
  • Jean tombe de sa chaise (Question : Jean tombe de quoi ? – RĂ©ponse : De sa chaise. C’est donc un verbe transitif, suivi d’un COI).

Des verbes intransitifs

Ils ne sont pas suivis d’un COD, mais ils sont parfois construits avec un complĂ©ment circonstanciel (de lieu, de temps etc).

Exemple : Il part dans le Jura (Question : Il part oĂą ? – RĂ©ponse : Dans le Jura. C’est donc un verbe intransitif, suivi d’un complĂ©ment circonstanciel de lieu).

Des verbes impersonnels

Ils ne se conjuguent qu’Ă  la troisième personne du singulier.

Exemples : Il neige, il pleut, il faut etc.

Remarque : Les verbes transitifs ou intransitifs ne sont pas forcément suivis de compléments.

Exemples : Les enfants mangent, le train part.

Les différents groupes

En effet, les verbes peuvent appartenir :

*Au premier groupe : Ce sont les verbes dont l’infinitif se termine en « er » (Ă  l’exception du verbe auxiliaire « aller »).

Exemples : chanter, manger, marcher, chasser etc.

*Au deuxième groupe : Ce sont les verbes dont l’infinitif se termine en « ir » et le participe prĂ©sent en « issant.

Exemples :

  • Finir (participe prĂ©sent : finissant).
  • Garnir (participe prĂ©sent : garnissant).

*Au troisième groupe : Ce sont tous les autres verbes. On les appelle aussi verbes irréguliers. Ce groupe est lui-même divisé en plusieurs catégories :

-Les verbes dont l’infinitif se termine en « ir » et le participe prĂ©sent en « ant ».

Exemples :

  • Courir (participe prĂ©sent : courant).
  • Partir (participe prĂ©sent : partant).

-Les verbes en « endre ».

Exemples : Prendre, dépendre, attendre etc.

-Les verbes en « eindre ».

Exemples : atteindre, éteindre, déteindre etc.

-Les verbes en « oudre ».

Exemples : RĂ©soudre, coudre, absoudre etc.

-Les verbe en « oir » ou en « oire ».

Exemples : Recevoir, voir, croire, boire etc.